City Circus, c’est un subtil mélange entre des riffs à la Aerosmith, des solos aériens, des lignes de basses qui rappellent les Red Hot, un batterie qui claque et une voix féminine ultra accrocheuse. Formé à Genève en 2013, le groupe s’est fait connaître en jouant dans les bars, et c’est lors d’un concert au Chat Noir que je les ai découverts. En parallèle, un EP était sorti, composé de 4 titres , dans lesquels on va plonger de suite! On attaque avec Shiver, un bon morceau qui définit dès le départ l’identité sonore du groupe: du gros rock qui attaque sans être pour autant catégorisé comme « gueulard ». Entre riffs aiguisés et solos, la voix de la chanteuse se taille une part du lion sur ce morceau. Un son très classique, certes, mais tellement bien maîtrisé qu’il en devient mémorable. Le morceau suivant, Miss Cougar, s’ouvre avec une ligne de basse très groovy, qui pose une ambiance à la fois posée et électrique sur le morceau. Les guitares se font discrètes sur les couplets, et se joignent à la batterie sur le refrain, donnant un coté ultra péchu à l’ensemble. Clairement, mon coup de cœur sur l’ EP. Comme tout bon groupe de rock qui se respecte, City Circus nous offre également un beau morceau romantique, Soft Candy, qui est également téléchargeable sur Soundcloud. Ambiance arpèges et basse très smooth, jusqu’à ce que d’un seul coup un riff très accrocheur, sorti de nulle part, emporte le morceau dans une nouvelle dimension, appuyé par la batterie et soutenu par la voix de la chanteuse. Sublime. Enfin, le morceau éponyme, City Circus ,vient conclure l’EP d’une manière magistrale: des accords qui claquent, une basse qui tabasse, une batterie omniprésente et, une fois de plus, une chanteuse...
Chromeo- White Women
posted by Pierre-Elie
Bonne nouvelle pour les amateurs d’electro, de funk, et de sons dansants: le duo Chromeo, auteur entre autres du classique Night By Night, est de retour pour notre plus grand plaisir. Les Funklordz s’apprêtent à sortir le 12 mai leur 4ème album, White Women, et l’album a été mis en écoute libre sur Deezer. Après avoir écouté tous les titres, on a pu se faire un avis sur le disque. Alors, ça vaut le coup ou pas? Globalement, oui! Entre lignes de basses et riffs de guitare appuyés par des synthés, l’album est une agréable surprise, plus accessible que ses prédécesseurs, car porté par de véritables hits tels que Over Your Shoulder ou Jealous (I Ain’t With It) qui lient l’ensemble musical. On retrouve la touche très funky dans les rythmes et les effets sonores qui donnent envie de se déhancher dans son salon ou au milieu de centaines de personnes. De très belles surprises sont en rendez vous sur cet album, mais la préférence va tout de même au sublime Come Alive, avec un beau featuring de Toro Y Moi et un clip assez… particulier. Les guests de marque sont au rendez vous, une fois de plus. On a déjà cité Toro Y Moi, mais on retrouve également Ezra Kroenig et Solange. Seulement 3 guests, certes, mais qui sont très bien intégrés a l’album, chose rare! Et outre de beaux morceaux, on retrouve également de grands moments de funk et de pop, en particulier sur le morceau Fall Back 2 U, avec son solo de saxo et son refrain en onomatopées, et aussi sur Ezra’s Interlude et sa mélodie au piano. Ça sonnerait presque Michael Jackson par moments, tout en conservant cette touche très fraiche et innovante qu’on apprécie chez Chromeo. Ce...
Découverte: Twinztrack...
posted by Pierre-Elie
Twinztrack. Le nom n’en dit peut-être pas long à certains d’entre vous, et pourtant ce duo de beatmakers originaire de Rennes risque de sonner longtemps dans vos oreilles cet été. Groupe inclassable, oscillant entre trap et chill, le duo a signé entre autres plusieurs productions pour Set&Match, dont la grosse claque MTP Bop a Lula. Du lourd, on vous dit! Entre gros Banger et Chill-out, les morceaux distillent une énergie folle, qui donne envie à tout un chacun de se lancer sur le dancefloor. Fort d’un EP sorti fin 2013, Twinztrack a enchainé avec un album, VIIIO8, sorti en janvier 2014. Et force est de constater qu’on est face à du son d’une qualité folle, qui oscille entre des prods d’un lourdeur surpuissante et des morceaux ultra-posés, quasi romantiques. Une belle performance en tout cas. Et pour le coté remix, le duo s’est attaqué au morceau Rice Rain de Cashmere Cat, et en livre une version plus péchue, avec des miaulements et des gros drops. Puissant. En attendant les performances lives, on peut toujours télécharger leur EP et album sur leur Bandcamp, aller checker les nouveaux sons sur leur Soundcloud, et surtout chiller tranquillement devant le clip de Drive, un des morceau d’ VIIIO8! ...
Un clip sous amphèt’ pour « Space Cadet »...
posted by Pierre-Elie
Le talentueux Flume nous avait gratifié en 2013 d’un excellent album éponyme (Flume), qui avait déchainé les passions. Mais plus appréciable encore est la version Deluxe, sortie fin 2013, qui comporte outre des remixs, des featurings monstrueux avec des grands noms du raps (Stalley, Killer Mike, Freddie Gibbs entre autres…). Un des exemples les plus représentatifs de cette symbiose entre le son de Flume et l’apparition d’artistes talentueux est le morceau Space Cadet, tuerie sur laquelle officient Autre Ne Veut et Ghostface Killah. Le morceau a été clippé, et c’est… assez perché, on doit bien l’avouer. Entre créature tricéphale, pyramide, planète imaginaire et monstres gentils, le clip ultra-coloré ressemble a un délire absolu dans l’espace, avec un petit air Adventure Time qui va bien. C’est beau, c’est joyeux, et ça va surtout bien avec le morceau!...
Computerized, entre doute et folie....
posted by Pierre-Elie
La toile est en ébullition. Une fois de plus, le duo casqué Daft Punk nous met tous en émoi, avec la sortie d’un morceau inédit: Computerized, en featuring avec nul autre que Jay-Z. Même si le buzz semble être quelque peu passé, une analyse a froid du phénomène s’impose tout de même, tant le sujet a pris de l’ampleur en peu de temps. Très vite, 2 clans sont apparus: ceux qui hurlent au fake, et les plus modérés. En effet, on pouvait douter de la réelle production de ce morceau par les Daft. Il se dégage dès la première écoute un coté qu’on retrouvait dans la bande son de Tron: Legacy, dont les Daft Punk avait réalisé la bande-son. La majorité des samples semblant provenir de morceaux piochés dans l’OST, on aurait pu être en droit de douter de la véracité du morceau. Toutefois, s’il y a bien un élément qui pourrait prouver la crédibilité et l’authenticité de ce morceau, c’est ce couplet inédit de Jay-Z, qui parle de la technologie et des thèmes chers au film Tron, et qui colle parfaitement avec la frontière Humain/Robot, un sujet cher aux Daft Punk. Même si sampler des synthés reste peu complexe pour n’importe quel bidouilleur suffisamment motivé, et que la maîtrise d’une talkbox n’est pas si compliquée, il reste difficile d’imiter aussi parfaitement le timbre et le flow reconnaissable de Jigga. Au final, même si le doute subsiste, le morceau est bien là, et même si certains sites le confirment comme étant un fake, on peut émettre l’hypothèse qu’il s’agit d’un morceau produit durant la réalisation du film Tron (un morceau titre peut-être), qui aurait été refusé, ou bien encore une collaboration jamais sortie. Et quand bien même, on se rend une fois...
Le retour de Lana Del Rey...
posted by Pierre-Elie
La résurgence de belles voix féminines en 2013 (London Grammar, Daughter, Lorde, et j’en oublie), ainsi que sa disparition du circuit de la musique pour se concentrer sur du film (Tropico, à la fois ésotérique et fort bien réalisé), nous ont quelque peu fait oublier cette chère Lana Del Rey. Toutefois, la diva autoproclamée est de retour. Et nul besoin d’aller creuser l’internet pour trouver des informations solides, des leaks de morceaux de 30 secondes en mauvaise qualité, car de malheureux concours de circonstance (ou une campagne de promotion habile, qui sait?) nous ont fourni du croustillant et du concret! L’album s’intitulera Ultraviolence, et sortira le 1er Mai. Des tweets de la chanteuse pourraient impliquer un certain Dan Auerbach, connu pour son rôle au sein des Black Keys. Et surtout, 6 morceaux ont leaké aujourd’hui. Même si on ignore si ces 6 morceaux seront réellement sur l’album, et même quels autres producteurs seront présents, on retrouve avec plaisir l’univers musical de la demoiselle, et cette affaire est à suivre de près!...
Brodinski lâche une nouvelle mixtape pour Club 75...
posted by Pierre-Elie
On connaît l’amour de Brodinski pour les mixtapes, qu’il réalisie toujours avec soin et qualité, comme en témoignait The Purple Ride, qui mélangeait Chopped & Screwed, Dirty South, Acid House et Electro. Et bien l’exploit se réitère avec Blue Finessin’, une mixtape réalisée pour Club 75 (la marque d’habits du label Ed Banger, qui succède à Cool Cats). Mais cette fois-ci, pas d’envolées électro, on est face à du rap, uniquement du rap, de préférence bien brutal, aux prods qui sonnent très trap music. Et les amateurs de rap US s’extasieront devant les choix du DJ: Gucci Mane, OG Da Juiceman, Freddie Gibbs, Young Thug ou encore French Montana. En bref, on est une fois de plus face à une mixtape aboutie, qui parlera autant aux afficionados du bon Rap US qu’à ceux qui découvrent juste cette musique. A écouter sans aucune...
La Nuit Electro d’Arte...
posted by Pierre-Elie
Comme on le sait (presque) tous, la chaine Arte est connue pour réaliser des reportages extrêmement bien documentés et agrémentés de solides vidéos et autres images d’archives, le tout sur des sujets variés et divers, mais dans l’ensemble forts intéressants. Aussi, se déroulait ce week-end la Nuit Electro d’Arte, samedi soir pour être précis, qui est remontée aux sources de la French-Touch (notre électro bien à nous), afin de décrypter son évolution dans un reportage qui retrace les parcours de Laurent Garnier, Daft Punk, Cassius, Air, ou encore Alex Gopher. 50 minutes d’excellent journalisme, qui répond à pas mal de questions qu’on peut se poser sur ce phénomène. Ajoutez à ce documentaire des DJ-sets exclusifs de Laurent Garnier et Jackson and His Computer Band, filmés au Trabendo et disponibles en streaming! Que demande le peuple!...
Dream Koala reprend Iron de Woodkid...
posted by Pierre-Elie
On pensait en avoir fini avec Iron de Woodkid, mais il n’en est rien! Le morceau n’a pas été apprécié uniquement par le public, mais également par les artistes eux-mêmes, et c’est dans cette optique que Dream Koala livre sa version du morceau. Le résultat est bluffant: une fois passé entre les mains du jeune Dream Ko, le morceau de Woodkid se voit abordé sous un angle plus acoustique, à grands renforts de guitares très douces et de kicks atténués, le tout dans un immense respect du morceau d’origine. Durant 3 minutes 15, Dream Koala nous plonge dans un univers à part, fait de calme, de volupté, et de guitares. A écouter...
Cashmere Cat- Wedding Bells EP...
posted by Pierre-Elie
Cashmere Cat, c’est un peu un univers à part. Une électro hyper douce et calme, aux sonorités romantiques venues de Norvège, qu’on avait découvert en 2012 avec l’EP Mirror Maru, qui apporta un grand renouveau dans le paysage musical. Et le Norvégien est de retour, avec un nouvel EP intitulé Wedding Bells, dans lequel on va se plonger tout de suite. L’EP s’introduit avec le morceau Wedding Bells, qui nous plonge dans un mélange de synthés, de basses sur-compressées et de kicks, et nous envoie droit dans les tympans des drops dignes des meilleurs morceaux de trap-music. Les sons de « clochettes de Noël » donnent une cohérence au morceau, et la voix autotunée s’accorde parfaitement à l’ensemble. Une explosion de sons plus variés les uns que les autres (on entend même un sitar par moments), très dansante, et qui offre une belle introduction au morceau. Avec Rice Rain, on change un peu d’univers. Le morceau est plus calme et plus posé, avec principalement des synthés et pianos, et une partie instrumentale qui fait penser aux ritournelles pour enfant, avec des sons de carillons couplés à des basses légères et planantes. On retrouve toujours cette petite touche très chaleureuse dans les voix, typique de Cashmere Cat! On arrive sur le 3ème morceau, et là c’est du grand art! Mélange de ritournelles enfantines, de synthés/pianos, de claquements de claquettes, de tambourin et de basses sur-compressées, Pearls est une espèce d’orgie sonore dans laquelle chaque instrument trouve sa place, mais qui demeure d’une douceur et d’une tranquillité surprenante. Last but not least, With Me. Une sublime ode au romantisme et à l’amour, portée par des voix autotunées, des kicks secs sur une ligne de basse sur-compressée, et une petite ritournelle au carillon sublime. Nul doute, on est...
Schoolboy Q-Focus avant Oxymoron...
posted by Pierre-Elie
Le rap américain a le vent en poupe ces dernières années. Entre déceptions et réussites, on a vu émerger un pléthore de nouveaux talents, de nouveaux crews, et parmi ceux çi, le Black Hippy. Formé de Kendrick Lamar, Ab-Soul, Jay Rock et l’homme dont on va parler aujourd’hui, Schoolboy Q. Alors pourquoi? Parce que l’homme a été très productif en 2013, et s’apprête à lâcher son premier album (après une série de mixtapes dispo’ sur Datpiff), qui est très attendu par les aficionados. Un petit point pour vous poser le personnage, avant la chronique sur Oxymoron. Schoolboy Q est un rappeur de Los Angeles, qui, comme pas mal de rappeurs de la West Coast, a commencé dans la rue. Affilié aux Crips (un des deux gangs principaux aux States, avec les Bloods), le bonhomme vendait du crack et autres drogues dans la rue, ce qui, selon ses dires, lui a constitué un vécu et lui a donné des choses dont parler dans ses textes, qu’il commence à rapper dès 21 ans. Jonglant habilement avec les flows de ses principales inspirations- Nas, Biggie, Jay-Z et le Wu entre autres- il rejoint le label indépendant TDE (Top Dawg Entertainment) en 2008, et forme Black Hippy avec les membres suscités en 2009. Niveau musique, Schooboy ne chôme pas. Entre Setbacks en 2011 et la monstrueuse Habits and Contradictions en 2012, le rappeur commence à se faire un réel nom et à montrer à la face du monde son talent. Toutefois, c’est lors de collaborations avec A$ap Rocky que Q va réellement exploser. Trois feats monstrueux (« Hands on The Wheel- Habits and Contradictions, Brand New Guy- LiveLoveA$ap et PMW- Long.Live.A$ap), et une place acquise dans le cercle fermé des rappeurs. Entre un flow ravageur, des instrus novatrices produites...
Snoopzilla & Dâm-Funk- 7 Days Of Funk...
posted by Pierre-Elie
Après un passage qu’on pourrai qualifier d’étrange dans les contrées du reggae avec son alter ego Snoop Lion, le Doggfather (dont on a fêté les 20 ans du premier album Doggystyle il y a peu) revient sur la piste avec un projet tout neuf: 7 Days of Funk. L’idée?Un retour aux sources de Snoop, à la fois funk et rap, entièrement dédié au chill et au cool caractéristique de l’artiste. Il est accompagné pour l’occasion par Dâm-Funk, producteur connu pour ses instrus G-Funk. Petit point sur la cover de l’EP: dessinée dans un style qui rappelle furieusement Doggystyle, on y voit Snoop et Dâm-Funk devant un club, avec en arrière plan des dealers, des strip-teaseuse ainsi que des piliers de bars passablement éméchés se faisant jeter par la sécu’. Les deux protagonistes posent devant la DeLorean de Retour Vers le Futur, ce qui manifeste la volonté d’un retour dans le passé. On va voir si ça valait le coup de monter avec eux! L’album s’ouvre avec Hit Da Pavement, morceau bien funky, avec des basses et une mélodie au synthé qui nous plonge dans l’ambiance boite de nuit Californienne. Le flow de Snoop, toujours dans le cool, se pose agréablement sur le morceau, et on sent que malgré sa période reggae, Le Doggfather n’a pas perdu son flow et son style! Le constat se valide sur le morceau suivant, Let It Go, un morceau planant sur lequel le flow nonchalant de Snoop nous donne l’agréable impression de cruiser au bord de la plage dans un grosse lowrider violette. Une production brumeuse de Dâm-Funk, un refrain chanté, un petit solo extrêmement bien placé, bref, une ode au cool. On enchaine avec le morceau phare de l’album, Faden Away, qui nous ramène à une époque...
Albert Hammond Jr.- AHJ...
posted by Pierre-Elie
Connu pour être le fameux guitariste des Strokes, Albert Hammond Jr est aussi connu des amateurs de guitare pour ses 2 excellents albums solos sortis durant le break du groupe (Yours To Keep en 2006 et Cómo te Llama? en 2008). Après un retour chez les Strokes pour apporter son talent sur Angles et Comedown Machine, on le retrouve en solo sur une EP 5 titres, AHJ, qui sort sur Cult Records, le label de Julian Casablancas. Albert Hammond Jr sur scène, c’est une réelle bouffée d’air pur dans le monde de la guitare, qui allie un jeu sobre et puissant, plein de nuances, à des solos d’une parfaite réalisation. A l’annonce de cet EP, on était donc en état d’attendre que le maestro nous surprenne une fois de plus par la diversité de son jeu. Et clairement, on voit bien qu’Hammond n’a pas perdu la main, et ce dès le premier morceau! St. Justice, avec son riff futuriste en tapping, et une voix maîtrisée qui colle parfaitement au morceau, est une belle réussite! Même constat sur Strange Tidings, avec un riff entêtant, une structure de morceau originale, et surtout un solo en saturation qui arrive pile poil au bon moment, quoiqu’un peu trop court. On remarque également qu’Albert a bénéficié des conseils de Casablancas pour travailler sa voix, qui devient par moment si aigüe qu’on croirait entendre le frontman des Strokes. Carnal Cruise rappelle un peu Arctic Monkeys, par sa structure très rapide, sa guitare très noise rock, et l’omniprésence de la batterie. Et ces envolées lyriques sur le refrain! On imagine une foule complètement en délire devant un Hammond Jr. déchainé devant son micro! Albert Hammond Jr. revient sur un morceau beaucoup plus groovy sur Rude Customers. Mais là...
Les albums qui ont fait notre été...
posted by Pierre-Elie
Alors qu’on range les parasols, qu’on sort les blousons et qu’on prépare la rentrée, on a encore des souvenirs de l’été pleins la tête, les festivals, la piscine, des vacances dans des pays tropicaux… Et pas mal de musique aussi. Il faut bien se l’avouer, un été sans musique, c’est comme un hiver sans neige: impensable! Chez Little World Music, on a été pas mal occupés cet été, mais ça ne nous a pas empêchés de sortir les cannes à pêches et les filets, et de partir à la pêche au son. Et au final, on a tenté de faire une petite liste de 10 albums qui nous ont accompagnés pendant tout l’été! La Femme- Psycho Tropical Berlin Un des coups de choeurs de l’équipe cet été. La Femme, c’est typiquement le disque qui aurait pu être un échec au vu des innombrables EPs qui étaient sorties auparavant. Il n’en est rien. Au contraire, on découvre des mélodies qui restent en tête, bien entraînantes (plus en live que sur l’album d’ailleurs), et un son qui rappelle la cold pop des années 80. Un album psychédélique (d’où le titre), qui nous a accompagné pendant une grosse partie de l’été (Tropical… CQFD ). Par contre, si quelqu’un a une explication pour le Berlin, on est preneurs… Juveniles- Juveniles Juveniles, ca a aussi été une belle découverte du début de l’été. Après les avoir vus en live au Reperkusound à Villeurbanne, on s’est intéressé de plus près à ce groupe de Synth-Pop originaire de Rennes, et on a bien fait. Les mélodies planantes et joyeuses du groupe nous ont conquis, et c’est avec plaisir qu’on les a retrouvés aux Eurockéennes et aux Concerts de rentrée à Dijon. Une expérience sonore impressionnante, à l’image...
Sam Tiba – The Saddest Show In Town...
posted by Pierre-Elie
Sam Tiba (1/4 de Club Cheval, une des grosses découvertes électro de l’an dernier) est de retour avec un nouvel EP intitulé The Saddest Show In Town. 4 titres, 4 petits bijoux pour les oreilles. On se sent emporté dans un voyage à la fois futuriste et reposant, loin d’une grosse prod’ remplie de gros kicks bien gras et violents, on est face à des sons surprenants, et pleins d’originalités. L’EP s’ouvre avec The Saddest Show In Town, dont l’intro rappelle les annonces des cirques, avec un jeu de trompettes piqué à l’entrée des gladiateurs, mais au vu du ralenti et de la sensation d’envol qu’on ressent dès le début du morceau à proprement parler, on ne sera pas face à une musique pleine de débauche et de paillettes, mais face à un cirque calme, rempli de clowns tristes, dont les numéros relèveraient plus du domaine de l’onirique que de celui du rire. On enchaine sur U lookin for a title and all u think about is u and that other person so u name it me & her, morceau que Sam Tiba avait déjà sorti sur son Soundcloud il y a un certain temps, et qu’on retrouve remasterisé, dans une version plus aboutie. La première version était déjà une ode au calme et au repos, mais avec celle ci, on plonge dans un univers entièrement dédié à la détente. Que ce soit les murmures féminins qui accompagnent le morceau, la mélodie au piano, la voix vocodée ou les kicks calmes et apaisants, on se sent vraiment planer sur ce morceau magnifique, qui est mon gros coup de coeur du moment, avec une mention spéciale pour les petits accords de guitare pour conclure le morceau en douceur, et qui servent aussi de lien avec Eldorado,...