C’est d’abord une ambiance. Des lumières, des sons. Puis une voix qui monte et qui vous prend aux tripes, et qui vous transporte, et qui vous soulève. Définir Hyphen Hyphen c’est définir un souffle frais, une nouvelle vague d’idées, un nouveau concept de musique pop. Santa, Line, Adam et Zacharrie se sont connus au lycée, à Nice et parcourent aujourd’hui les plus grands festivals musicaux tel que Rock en Seine, Solidays ou encore les Eurockéennes. Difficile de croire, en les écoutant, en les voyant mettre le feu à la scène comme eux seuls savent le faire, que la moyenne d’âge du groupe tourne autour de la vingtaine seulement ! Hyphen Hyphen est simplement Hyphen Hyphen. Parlant de leur concept comme d’une « envie globale de folie », les 4 niçois nous surprennent avec leurs titres qui dénotent et qui détonne, qui poussent nos corps à se trémousser. Reprenons depuis le début. Ensembles depuis 2009, c’est 2 ans plus tard qu’ils s’enflamment et qu’ils vendent leur tout premier EP Chewbacca i am your mother à 2000 exemplaires alors qu’ils faisaient leurs tous premiers pas dans la musique « pour le grand public ». Depuis ? Ils n’ont fait que préciser leur style, qu’on pourrait décrire comme un mélange de Phoenix, de Metronomy ou encore Talking Heads, agrémenté de touches très personnelles qui rend leur son décalé, déjanté. « Nos goûts rejoignent rarement la tendance » expliquent-ils. Ils se démarquent alors, doucement mais sûrement avec leurs titres phares, The fear is blue, I need your love ou encore I got a chance, une voix aux résonances soul sur un fond pop pour le plus grand plaisir de nos oreilles et de nos jambes qui se feront un plaisir de danser sur ces chansons. Times, qu’ils disent être un peu le best-of de...
L’EP Chaï : Une première réussite pour Samifati...
posted by Pierre-Elie
Samifati sort son premier EP « Chaï », un premier projet court mais convaincant qui insuffle un vent de fraîcheur et confirme la bonne santé du beatmaking français. On a souvent la fâcheuse manie d’associer uniquement le beatmaking au duo gagnant MPC et samples, néanmoins de plus en plus d’artistes saupoudrent leur composition de touche purement acoustique. C’est le cas pour Samifati, violoncelliste depuis plus de 10 ans qui n’hésite pas à associer de samples aux colorations hip-hop, aux doux mouvements de l’archet sur son violon. La sauce prend, et jusqu’à la fin on ne pourra plus se passer de cette complémentarité électroacoustique. Viens se rajouter à l’instrument à cordes une banque de samples d’une folle diversité. Comme beaucoup de ses camarades beamaker (Fakear sur l’EP Sauvage ou bien Degiheugi sur Endless Smile) Sami Fatih parsème ses titres de samples orientaux envoutants. Le titre Gundpower en est l’un des exemples frappants. Le décor est plaisant, la balade sympathique, le sentier n’est pas balisé mais laissez vous perdre vous verrez que ça vaut le détour ! Mais Samifati c’est aussi du live ! Accompagné du vidéaste Axel Vanlerberhe, le beatmaker nous offre un spectacle aussi bien visuel qu’auditif, mariage auquel on assiste de plus de plus en concert. A l’image de Rone ou La Fine Equipe, la scénographie n’est pas mise au hasard dans le beatmaking français actuel. Concert rime donc avec performance artistique, le spectacle est entier. Toujours sous la tutelle d’Axel Valerberhe, on vous laisse admirer le clip de Lotus tourné 16 mètres sous terre dans un ancien réservoir d’eau. A l’instar d’une pizza partagée avec sa copine, l’EP de Samifati nous laisse cette énorme fringale de fin de soirée. On en reprendrait bien encore une rasade...
The Summer Rebellion – Strength and Beauty...
posted by Loic
Un ovni parmi les dernières sorties chez nos disquaires : « Strength and Beauty » , sorti le 2 mars, album d’un groupe hors du commun. Nous ne savons pas si « Strength and Beauty » sont les petits noms qu’ils se sont donnés mais en tout cas cela défini bien leur musique. Car c’est une puissance phénoménale qui est déversée dans cette musique. Puissance qui vous décoiffe à la première écoute et ce dès la première chanson : « One Sextillionth of a Second Thought » . Le chanteur, beat-boxer et percussionniste David Koczij accompagne d’une voix caverneuse et gutturale le doux son de l’accordéoniste Arthur Bacon. Et ce n’est pas dénué d’un certain groove qu’Arthur fait balader ses doigts sur la centaine de touches composant son instrument en imitant parfois même du scratch. De plus nous pouvons sentir des influences tout à fait diverses chez ces 2 personnages. Ils naviguent sur leurs influences électroniques – dans « Room with a view » par exemple – tout en restant pourtant traditionnels et en explorant le rock, le blues, la pop à leur façon. Ils exploitent ainsi tous le potentiel de leurs instruments et créent tantôt des airs dramatiques – « Delirious » – tantôt des mélodies bien plus épiques, sur « Juliet » par exemple ou même les deux que nous pouvons entendre s’entremêler sur « Restless soul » . Il va sans dire que nous attendons de pied ferme que ce groupe plein de surprise se produise près de chez nous afin de vous en faire découvrir un peu plus sur eux. Mais pour patienter n’hésitez pas à consulter leur site pour découvrir leurs dates de concerts et...
Découverte: Twinztrack...
posted by Pierre-Elie
Twinztrack. Le nom n’en dit peut-être pas long à certains d’entre vous, et pourtant ce duo de beatmakers originaire de Rennes risque de sonner longtemps dans vos oreilles cet été. Groupe inclassable, oscillant entre trap et chill, le duo a signé entre autres plusieurs productions pour Set&Match, dont la grosse claque MTP Bop a Lula. Du lourd, on vous dit! Entre gros Banger et Chill-out, les morceaux distillent une énergie folle, qui donne envie à tout un chacun de se lancer sur le dancefloor. Fort d’un EP sorti fin 2013, Twinztrack a enchainé avec un album, VIIIO8, sorti en janvier 2014. Et force est de constater qu’on est face à du son d’une qualité folle, qui oscille entre des prods d’un lourdeur surpuissante et des morceaux ultra-posés, quasi romantiques. Une belle performance en tout cas. Et pour le coté remix, le duo s’est attaqué au morceau Rice Rain de Cashmere Cat, et en livre une version plus péchue, avec des miaulements et des gros drops. Puissant. En attendant les performances lives, on peut toujours télécharger leur EP et album sur leur Bandcamp, aller checker les nouveaux sons sur leur Soundcloud, et surtout chiller tranquillement devant le clip de Drive, un des morceau d’ VIIIO8! ...
Le duo électro parisien Inshape sort son 1er EP « Reversible »....
posted by Loic
Il y a une chose dont on peut être fier en France : cette tendance à l’électro dite « French touche » qui nous livre de nombreuses perles comme Justice, WAEK et j’en passe. Les jeune parisiens Inshape viennent donc s’ajouter, et de manière notable, à ce genre avec un style influencé par leurs prédécesseurs mais aussi de Boys Noize, Gesaffelstein et on croit reconnaître dans « Takeoff Pt.1 » l’influence des québécois de Misteur Valaire. Avec « Reversible » ils nous démontrent qu’ils sont bien en place (et en forme), avec un son souvent saturé qui s’aligne sur des rythmes marqués par les basses profondes et efficaces. Cela semblent être la signature des deux membres du groupe : Antoine Abela et Antoine Boutinaud, deux bassistes de formation et dont découle logiquement un véritable groove. Malgré leur single disponible en bonus track sur l’EP « Super Golfer » qui ne mettait pas forcément l’eau à la bouche avec des progressions un peu longues et bien que le rythme soit bien entraînant, la mélodie et le groove sont moins présents. Le reste de l’EP quant à lui, a l’effet d’une petite bombe dans nos casques et enceintes et c’est ce qui nous fait dire qu’on n’a pas fini d’entendre parler d’eux. à propos d’ Inshape : Soundcloud Site Web...