Cette année, Little World Music s’est encore un peu plus implanté aux Eurockéennes. C ‘est en bénévole et en presse qu’on a profité du festival, de ses backstages et de la canicule franc-comtoise. L’occasion de découvrir plein de nouvelles facettes des coulisses du festival, de son organisation à la partie relationnelle avec les artistes. Pour nous, qui n’aspirons pas à faire carrière dans le milieu, c’est une expérience riche et inédite que nous sommes fiers d’avoir vécu. Mais on ne vous en dira pas plus, car l’important était sur les scènes, et c’était plutôt démentiel. Privés de camping cette année (manque de temps), on compense nos regrets en regardant les inventions des campeurs pour lutter contre un soleil de plomb qui s’acharne à refroidir les ardeurs des plus fervents. Pourvu que les bières soient fraîches ! Il est midi, nous sommes le vendredi, et on croise les 4 gars de Cotton Claw qui improvisent un set sauvage à l’entrée du camping. Les nouveaux arrivants sont surpris et les premiers sourires apparaissent. Une fois sur le site, on découvre avec grand plaisir les nouveautés de cette édition. La principale, c’est l’ouverture d’une nouvelle zone chill-out franchement bien foutue, avec palettes et barques disponibles pour siroter une bière. Le festival s’est ouvert un peu plus aux sponsors, avec les arrivées de Ben&Jerry’s, Quick ou bien Ray Ban. On comprend que ces gens là ramènent des sous, mais c’est toujours un crève cœur de voir ce lieu magnifique se transformer un peu plus en panneau de pub… Dernière nouveauté de taille : l’introduction d’une Secret Place, plutôt habilement cachée, présentée sous forme de Silent Party ayant vu passer Bob Rifo (Bloody Beetroots), Mystery Jets ou bien DJ Pone. Visiblement, les malins qui ont trouvé le lieu ont bien apprécié le concept. Coté festival,...
Live Report – Recondite + Âme + Oxia + Stuff – La Belle Electrique...
posted by Sam
Le premier samedi d’avril a vu un line-up alléchant envahir la Belle Electrique, QG des nouvelles messes électroniques grenobloises. Friands des différents artistes présents cette soirée-là, on ne pouvait pas rater une si belle occasion de les rater dans notre fief. Comme c’est le cas pour chacune des soirées de ce type, la salle affiche complet plusieurs heures avant l’ouverture des portes. C’est pendant la deuxième partie de Stuff que la salle se remplit aussi vite que les premières bières se vident. Une belle occasion pour le DJ d’assurer plus qu’un simple warm-up : la foule s’étoffe et s’électrise à vue d’oeuil, et l’ambiance est déjà au rendez-vous sur les coups de minuits. Stuff prolongera son set pour un petit b2b avec Oxia. Une bien belle image pour l’électronique grenobloise que de voir ces deux DJs dans un si beau lieu. On troque cette petite larme de nos yeux contre un kick pour nos oreilles. Résolument plus techno que sur ses productions originales, le set d’Oxia comble une partie du public venue spécialement pour voir le grenoblois autre part qu’au Vertigo. On s’en réjouit également, même si certaines parties du set manquent de variations et rendent l’exercice moins stimulant. La suite est assuré par le très attendu Recondite. Avec une actualité chargée en ce moment (sortie de l’EP Think Twice chez Life & Death dans quelques jours, beaucoup de dates sur de courtes périodes : Chamonix – Grenoble – Amsterdam – Morlaix en moins de 48 heures…), l’allemand débarque aux alentours de 2h30 pour assurer une heure de live retranscrivant l’inspiration que lui offre sa Bavière natale. C’est autour de grand titres et d’inédits que l’on déguste sa techno sombre mais mélodique. La palme du moment le plus fort revient...
We Are Experience – Dock des Suds – 14 Février 2015...
posted by Julien
Le collectif WeArt plaçait la barre haute avec une scène principale bourrée de grands lives, l’attente du publique se faisait sentir avec événement très suivi sur les réseaux, c’était le genre de soirée où t’as pas le droit de te planter en tant qu’organisateur. Alors, après coup, ces 8 heures de musiques électroniques étaient-elles à la hauteur ? Pas la peine de la jouer Jean Pierre Foucault, oui, cette soirée était une belle réussite. Un peu avant 23h le Cabaret se rempli tranquillement devant DRMC Soundsystem sous une techno classique d’après les souvenirs avant de laisser place aux deux Cosmic Boys qui lancent d’attaque quelques tracks bien efficaces, de quoi se mettre en jambe. Le line-up étant très beau dans la Salle des Sucres et le publique attendu en nombre, c’est avec saveur que se passe un petit quart d’heure encore intimiste avant de partir pour David August, le jeune prodige qui a sorti il y a presque un an un album en toute discrétion, pourtant acclamé par la critique. Malgré des breaks parfois très étendus, le gamin d’Hamburg rattrape son public d’une électronique teintée de synthétiseurs pré-enregistrés ou joués en live. Bien souvent comparé à Nicolas Jaar avec son album Times, les affinités en live sont assez frappantes et font bel echo à des constructions ou des sonorités déployées sur le live de Darkside, tout en y injectant sa patte personnelle. Sous l’acclamation d’une salle bouillante et saturée, le français N’to est venu présenter un nouveau live accompagné d’un gars alternant batterie et xylophones. Une nouvelle dimension qui – mêlée à une structure plus frontale et dynamique dans le jeu des morceaux – renouvelle une prestation qui manquait de puissance : parie réussi. Ce n’est ni le premier ni le...
Rone (Live), Aufgang, Postcoïtum – Cabaret Aléatoire...
posted by Julien
Annoncée à guichet fermé deux jours avant, la clôture du festival Reevox se présentait ardente, et personne ne semble en être ressorti déçu au vu des visages souriants tout au long de cette soirée. Postcoïtum : expérimentations electro/batterie Postcoïtum – composé d’un gars au chant/synthés/machines et d’un autre à la batterie – a introduit cette dernière étape du Reevox devant une salle bien rempli pour l’heure. La première partie du set était difficile à décrypter, mêlant de nombreuses contre-rythmiques du batteur et des intro très vastes. Travaillé comme un set progressif, c’est au bout d’une 20aine de minutes que le groupe commence à se dévoiler, et le groupe vaut le détour, on vous conseille de passer un petit moment sur leur soundcloud. Aufgang : une belle claque En duo eux aussi – batterie/chant et piano/machines/chant – ils développent un univers très dense en mêlant un classique baroque avec des rythmiques envoûtantes et tout une partie électronique qui oscille dans le temps. Les deux virtuoses semblent dès lors caméléons, ils jouaient d’ailleurs dans une chapelle durant leur dernier passage à Marseille. Après comparaison avec le travail studio et le concert qu’ils ont donné ce soir, Aufgang est un groupe qui prend tout son sens en live en déployant une énergie communicative qu’on aimerait bien retrouver à nouveau dans l’année. Rone : un nouveau live plus poignant Sa scène passée de blanche à noire est évocatrice, le jeune producteur a travaillé un live un peu plus sombre, surtout plus poignant. Ils jouent ses nouveaux morceaux avec puissance, accompagné d’un jeu de lumière très dynamique, très soigné. Au vue de la belle captation des Sourdoreille à l’Olympia l’année dernier pour sa date de clôture, Rone semblait progresser durant son...
Psymind – Dock des Suds...
posted by Julien
À force de traîner avec les collègues d’Hadra on s’est un peu trop habitué à des line-up orientés Psy-Trance alors qu’on se sent relativement plus attiré par la Prog qui était à l’honneur ce soir là – Kokmok alias Didier, co-fondateur de Transubtil est tout simplement le programmateur progressif du Hadra Festival – et on peut vous dire qu’on en a largement profité. C’était l’occasion de revoir entre autre Protonica qu’on avait pu filmé en 2012, les Groove Inspektorz qui nous avait bien étonné cette même année et de faire quelques découvertes. Le publique a répondu présent, le Dock a certainement accueilli son plus grand rassemblement Trance à ce jour et l’on a quand même fortement apprécié de pouvoir danser avec un espace vital du fait de la grande superficie de ce lieu. On vous propose notre album qui retrace cette belle soirée, que l’on a passé en grande partie dans la Salle des Sucres comme vous pouvez le voir, et qui s’est clôt aux alentours de 7h, tenaces sont ceux qui ont survécu jusqu’à l’aube ! L’album est aussi disponible sur notre...
Freakz! – Dock des Suds – 22/11/14...
posted by Sam
Samedi 22 novembre, le label Audiogenic et Electrobotik investissaient le Dock des Suds de Marseille à l’occasion de la tournée Freakz!. Cette date là était un test tout particulier pour les organisateurs, qui ont pris le pari d’ouvrir cette soirée à une large palette représentative des déclinaisons du coté obscur des musiques électroniques. Récit d’une soirée qui fera date dans l’histoire de l’underground français. Pour cette halte à Marseille, l’un des centres les plus importants du hardcore français, les organisateurs ont choisi de voir tout en grand : 4 scènes (techno, hardcore, trance et bass), toutes équipées de Funktion One (même aux retours !), ont délivré des flots de basses durant 8 heures en non-stop. La fête était totale tellement le site ruisselait de détails : stand de jeux-vidéo retros, manège à sensations, mais aussi un concept Circus pour la scène techno (chapiteau, deco, paillettes, acrobates…) ainsi qu’un jeu de lasers et de flammes assez hallucinant sur la hardstage. À mi-chemin entre régal technique et délire kitsch, cette soirée s’annonçait ambitieuse. Les portes des Docks s’ouvrent autour de 22h. Les immanquables étant bookés pour le milieu de la nuit, les deux premières heures nous serviront à prendre la température générale du site. La palme reviendra sans contestation à la scène hardtek, qui se montre déjà blindée seulement une heure après l’ouverture. Si la musique l’avait permis, on aurait peut-être essuyé une larme en regardant le triomphe d’un Darktek qu’on avait l’habitude de voir jouer devant 250 personnes à tout casser. C’est avec 10 fois plus de monde et une pluie de lasers que la hardtek commence la fête à fond les ballons. L’autre scène bien fréquentée fut le chapiteau techno, on a pu voir le joli succès du local David Prap, distillant une...
Les iNouïs du Printemps de Bourges à l’Espace Julien (Marseille)...
posted by Julien
Difficile de passer à côté du Printemps de Bourges – haut lieu de découvertes musicales – qui prolonge en plus depuis quelques années les festivités avec la tournée des iNouïs composée des artistes qui ont retenu l’attention du jury, pour le bonheur de nos oreilles(et à un tarif plus qu’honnête). On connaissait déjà le jeune Thylacine que l’on suit attentivement après l’avoir découvert en première partie de Vitalic, c’était l’occasion de le revoir et d’apprécier le reste de la programmation dont les enjoués Set & Match étaient les parrains ce soir là. Mark Berube, démarrage en douceur Ouvrant la soirée, Mark et ses musiciens nous offrent une folk tout en douceur avec l’agréable duo piano/violoncelle accompagné de bassiste et batteur. Le plaisir partagé entre les membres du groupe est communicatif, d’autant plus que Mark n’hésite pas à échanger avec le publique(peu nombreux mais attentif). On se laisse aussi surprendre par un bel acapella regroupant les quatre artistes. Billie Brelok, transition lyrique Avec une formation proche d’un véritable groupe – voix, guitare, basse, dj – le groupe présente un rap authentique grâce à une bonne synergie entre les musiciens et une basse qui apporte une vraie valeur ajoutée. Sans pour autant apprécier totalement le concert dans le fond, la forme reste notable. Thylacine, place au voyage Une fois de plus le langage trouve ses limites, les mots ne suffisent pas pour exprimer le voyage que nous propose Thylacine. L’artiste joue des versions bien plus musclées, et plus diversifiées que ses morceaux studio et transforme la salle en véritable dancefloor – dans sa dénomination positive. Même si l’envie de fermer les yeux nous prend rapidement, les projections minutieusement travaillé par sa copine capte rapidement l’attention avant de nous hypnotiser. Sa maîtrise...
Report – Panda Dub, DLSM, Mardjenal SDC & Sound Disciples @ EVE – 05/12/13...
posted by Sam
Jeudi dernier, le label One One Six organisait une release party dédiée au digital dub de DLSM. De beaux noms, un public bouillant pour une excellente soirée, une des meilleurs de la saison. On se devait de vous offrir un report. DLSM, artiste du label et webzine One One Six, basé entre Paris et Grenoble, a sortit son EP baptisé Abyssum (que vous pouvez écouter par ici). Après une date à La Bifurk en compagnie de Brain Damage deux semaines auparavant, c’est EVE qui accueillait cette team, avec Sound Disciples pour entamer la soirée, les gars de Mardjenal Syndicate pour chauffer à blanc la salle, DLSM pour son récital, puis Panda Dub en tête d’affiche pour clôturer en fanfare cette soirée. Un gros line-up, qui permet de vendre toutes les places disponibles 24 heures avant les hostilités ! C’est donc Sound Disciples qui ouvre la soirée, sur un son posé mais technique, entre soul et hip-hop, garni de quelques scratches maîtrisés. Peu à peu, EVE se remplit, les bières se vident, et la température monte. On regrettera un son peut-être trop faible, qui n’a du coup pas énormément attiré l’attention, poussant le public à sortir fumer sa clope ou s’asseoir autour du carré que forme la fosse. Ce même public va se rattraper avec la manière, et dès les premières minutes du set de Mardjenal Syndicate. La formation reggae, comprenant MC, bassiste, guitare, claviers et batterie, impose dès les premières minutes sa vision d’une soirée festive. L’entente de groupe fonctionne parfaitement, et associée aux ingrédients créateurs de bonne humeur, tels que les jeux de public, les refrains facilement chantable par la foule ou bien de petits solos musicaux bien glissés, la température monte très rapidement. Peut-être même trop, puisqu’il est à peine 21h30 et qu’on peut déjà voir des petits filous...
J’PEUX PAS J’AI PISCINE – 12/09/13...
posted by Rom
En ce jeudi 12 Septembre, bon nombre d’étudiants ainsi que… en fait, TOUT GRENOBLE, étaient présents à ce concert gratuit à la Piscine du Campus ! Je suis aujourd’hui là pour vous parler de l’énorme programmation qui était au sommaire de cette dinguerie auditive et sensorielle ! Retour de Scène, que l’on connait pour ses événements sur Grenoble (Campus et environs) nous en a mit plein la vue ce soir là à la Piscine du Campus, mais pas seulement puisque l’équipe du Canberra (Brasserie du Campus), plus discret pour l’événement, faisait partit de l’organisation, c’était même à leur propre initiative. Un partenariat haut en couleur pour faire vibrer les étudiants ! Pour s’y rendre, on arrivait presque à se repérer au son des basses et des vibrations qu’engendrait la foule énorme de jeunes… et de moins jeunes sur le Campus. En effet, l’événement à fait le tour de Grenoble, nous étions plus de 3000 sur le site et environs ! Au programme: Mû (Piano & BeatBox) *** 19h00 – www.mondeutopique.fr Un mélange de Beat-Box et de Piano bien relevé ! Une femme mystérieuse cachant bien son jeu et un chevelu surprenant et pleins d’énergie ! L’univers de Mû est la découverte d’une frontière entre l’electro, l’envoûtant, le mystère tout en mettant dans leur set une touche de break assez surprenante que le public a bien ressentit ! Tous étaient comblés, ou presque tous ! J’ai prit beaucoup de plaisir d’autant plus que l’on a rarement l’occasion de découvrir un duo avec du Beat-Box aussi travaillé et maîtrisé ! – – – – – – – – – – – – – – – – – – ✄ – – – – – – – – – – – – – – – – – – – –...