Notre collectif se transforme. Ce site ainsi que le YouTube LWM resteront en ligne pour le moment. Un futur site web Le Bruit verra le jour dans les mois qui...
Zoom sur la programmation du Macki Music Festival...
posted by Sam
Années après années, le début d’été parisien se concentre toujours plus sur cette fête sans équivalent qu’est le festival en plein air. Si We Love Green et sa programmation délirante, ou bien les mastodontes Lollapalooza et Solidays sont sur toutes les lèvres, il n’en demeure pas moins que des festivals plus intimistes s’y développent également. Le Macki Music Festival en est l’exemple parfait. Niché en aval de la Seine parisienne, le Macki campe dans le parc de la mairie de Carrière Sur Seine depuis 2014. Alliant une programmation éclectique à des activités en tout genre, ce festival initié par La Mamie’s et Cracki Records s’avère être une parfaite occasion de découvrir une autre facette de Paris, et représente un aspect festival réellement abouti. Cette année, le Macki se déroulera à cheval entre juin et juillet. Le vendredi 30 juin servira d’ouverture à la Machine du Moulin Rouge sous une affiche particulièrement techno, avec notamment les redoutables Rrose et Paula Temple aux machines. Le samedi, direction Carrière sur Seine pour une scène consacrée mythique label d’Amsterdam Rush Hour Records. Emblème du digging house et world à la sauce hollandaise, Rush Hour remet au goût du jour des pépites du monde entier depuis une vingtaine d’années. De beaux représentants de cette écurie seront présents en bords de Seine pour défendre les couleurs du label. Attendez-vous ainsi en b2b ensoleillé entre Antal et Hunee que l’on ne présente plus trop. La house internationale sera représentée sous son meilleur jour avec le néerlandais San Proper ou bien encore le live, rare en France, du japonais Soichi Terada. Bien évidemment, le Macki ne se cantonne pas à un seul genre en conviant, entre autres, la grime de Nadia Rose pour sa première française, ou bien le live survitaminé des...
Vernissage exposition « Little World Music », 4 ans au bar de la Belle Électrique...
posted by Julien
Après de nombreuses collaborations avec La Belle Électrique (lives, aftermovies, photos), nous sommes fiers de réaliser notre première exposition photo dans son bar ! Cette dernière retracera l’histoire de notre collectif depuis sa création mi-2012 en mettant en lumière les collectifs et festivals qui nous tiennent à coeur. Au programme : – Photos résumant notre parcours et les moments forts durant ces 4 années – Playlist selectionnée par la fine fleur de l’équipe – Projections vidéo – Discussions passionnées...
Cépages rapologiques de 2015...
posted by Pierre-Elie
En 2010, le duo Clipse composé de Pusha T et Malice rappait « Like wine, with time I get better ». Et quoi de meilleur pour parler du rap que quelques métaphores et comparaisons viticoles? Qu’on se le tienne pour dit, le rap français ne nous a jamais autant régalé de grands crus qu’en 2015, tant les vignerons du son ont su satisfaire jusqu’au plus exigeant des amateurs de bons disques. Entre le retour d’anciens sur le devant de la scène, l’émergence de nouvelles surprises, et les confirmations de ceux qu’on suit depuis déjà quelques années, il y avait évidemment de quoi se régaler. Et comme la musique, c’est comme un bon vin, ça s’apprécie avec le temps, quoi de mieux en cette période de premières fraicheurs hivernales qu’un petit retour en arrière sur les sorties rap qui ont marqué 2015. PNL: Le Monde Chico/ Que La Famille Probablement une des grosses surprises de l’année – de la décennie, selon certains- PNL a marqué 2015 avec Que La Famille d’abord, puis Le Monde Chico ensuite. On pourrait parler de l’incroyable story-telling développé par les deux frères, mais on ne le fera pas. On pourrait parler de l’utilisation folle de l’autotune, qui donne un peu d’humanité à des hommes dont le quotidien se résume à vendre de la drogue à de fameux clients, mais on n’extrapolera pas autant non plus. Au lieu de ça, on préfèrera se remettre – encore un fois- Le Monde ou Rien, car au final c’est tout ce qu’on veut. Vald: NQNT2 Même si tout a déjà été dit, ça ne fera pas de mal d’enfoncer un peu plus le clou. Oui, Bonjour est incroyable. Non, personne n’a vraiment compris le message derrière Selfie, et oui, Vald n’est qu’un poisson perdu dans...
Pourquoi Brava déçoit....
posted by Pierre-Elie
Grenoble, le 8 mars 2015 – Alors officier, qu’est-ce qu’on a ici? – J’en sais trop rien commissaire, les voisins se sont plaints de hurlements insupportables, de kicks et de snares à la fois violents et racoleurs, et d’une hype montée beaucoup trop vite. Ils ont appelé la Police de la Musique qui a forcé la porte, et qui a trouvé ce pauvre homme au sol, les oreilles en sang, avec un mot écrit un peu partout sur les murs: avarB. – avarB? – Oui, mais vu qu’on avait lu Shining, on a pris un miroir, et on a vu que c’était écrit Brava. – Non de Dieu, encore un… – Comment ça commissaire? – Laissez moi vous parler de Brava, cet album tant attendu qui au final s’est révélé être une telle déception pour certains que leurs tympans ont implosés. Derrière ce titre des plus alarmistes se cache en réalité un vrai malaise. Brava, l’album de Brodinski qui devait confirmer son titre de champion de ce que certains nomment d’ores et déjà la « nouvelle vague French Touch » (aucune idée de ce que ca peut bien vouloir dire, mais passons), s’est avéré être pour beaucoup une déception qui tape complètement à coté de ce à quoi il aspirait: regrouper au sein d’un même album des prods très typées techno et un hip-hop venant à la fois de Los Angeles, d’Atlanta et de Chicago. La hype était à son paroxysme, et ce dès la sortie du premier extrait, Can’t Help Myself et de son joli clip. L’instru tapait sec, ca sonnait très bien, mais déjà un petit bémol, SD. Le rappeur présent sur le morceau. Affilié à GBE (Chief Keef, Fredo Santana, la drill music, etc…), sa présence semblait clairement dispensable sur ce morceau. Il...
LA TRIPLIST DU MERCREDI #4...
posted by Julien
À peine l’année démarré que les sorties fleurissent à vue d’oeil, en voici trois qui ont squatté nos oreillettes ces dernières semaines. Le deuxième album solo d’Asaf Avidan est une pure merveille, à la frontière entre une bande son amélioré d’un James Bond, un disque de Frank Sinatra, des vocalises de Janis Joplin et de grandes influences folk, le jeune israélien propse une album d’une authenticité et sincérité rare. Over My Head est sans doute le titre le plus joyeux de ce dernier, au moment où tout allait bien avec son amie… François et ses potes ont profité d’un tour en Afrique pour nous livrer un EP produit en collaboration avec des chanteurs et musiciens locaux, dont l’atmosphère a été envahie par les sonorités du pays. Ayan Filé et son clip à moitié barré dans le style lsd des années 60 mettent immédiatement le sourire. On vous conseille de lire l’article déduis sur le site du Monde pour découvrir en détail ce jolie projet : http://www.lemonde.fr/afrique/visuel/2015/01/21/l-homme-tranquille-le-periple-africain-de-francois-and-the-atlas-mountains_4550324_3212.html Musicalement, Thylacine a mis la barre haute avec son premier titre dévoilé il y a quelques semaines – « Moutains » -, travaillant avec des cordes et apportant en soutien de nombreuses couches qui viennent esquisser une belle toile. L’attente montait donc progressivement à l’approche de ce 3ème EP et bien que nous ne soyons pas stupéfiés, ces nouvelles productions confirment à nouveau le talent du jeune loup. Sur Closing Thylacine se laisse aller – après une longue et langoureuse intro – dans des sonorités plus dancefloor avec notamment des vocalises plus aigus doublées d’un piano bien coloré, tout en conservant sa structure habituelle. L’impatience quand à l’arrivée d’un premier album est grandissante, difficile de s’en...
10 albums attendus pour 2015...
posted by Pierre-Elie
2015 commence a peine, mais toutefois, tant que la folie des listes en encore en nous, il semblait logique de proposer quelques un des albums attendus pour la nouvelle année. Si certains ont déjà des dates de sorties, d’autres sont encore au stade de mastering, voire même en pleine composition ou encore au stade de projets. Mais même si certains ne sont pas encore physiquement annoncés, s’il y a bien un domaine prompt aux surprises, c’est bien la musique. Etienne De Crecy: Super Discount 3 On commence dans la joie avec le 3ème opus de la série débutée en 1996 par l’un des pionniers de l’ électro française, Etienne de Crecy. 2 ans après le coffret Le fantasque Hashtag My Ass avait introduit l’album, et avait été suivi par You et Night (Cut The Crap). Un album qui s’annonce aussi fou que ses prédécesseurs, prévu pour le 19 Janvier. Rone: Creatures Une autre sortie confirmée. Rone, un des animaux les plus étranges de la ménagerie de l’electro francaise, remet le couvert après l’excellent Tohu Bohu. Creatures est prévu pour le 9 février, et bien que peu d’informations aient filtrés sur la galette, on s’attend à un digne successeur de Tohu Bohu, un nouveau beau voyage sonore. The XX: ??? Quelques années nous séparent du dernier bijou du trio, à un tel point que certains désespéraient d’entendre un jour résonner de nouveau leurs mélodies. Toutefois, les photos instagram et une petite confidence de Jamie XX à The Fader plus tard, on retrouve l’espoir quand à la sortie prochaine d’un album, pour 2015 apparament. Une affaire à suivre de très, mais alors très près! Brodinski: Brava Pas de date précise de sortie non plus pour le premier album de Brodinski. Toutefois, une tracklist...
La Triplist du Mercredi #3 – Spéciale Noël...
posted by Julien
À l’approche de Noël certains artistes ont la tradition d’enregistrer des tracks écrites pour l’occasion, et il faut le dire c’est bien appréciable ! Une partie de nos bons humoristes de la toile française se sont retrouvés autour de PV Nova dans la joie et la bonne humeur pour nous offrir une version toute mignonne du classique de Mariah Carey « All I Want for Christmas Is You. Poussant le cliché joyeusement – costume noeud pap, guirlande et rouge partout – ces jeunes gens réussissent à nous mettre le sourire dès les premières notes. Tous les ans ces bons vieux Killers produisent une chanson de Noël dont l’argent dégagé est envoyé à une charité. Toujours plus loin, ces jeunes lurons ont décidé d’y convier le fameux Jimmy Kimmel – animateur/humouriste d’un show diffusé sur la ABC. On se retrouve avec une histoire toute louche sur un pauvre bout de charbon qui aimerait bien faire partie des cadeaux offerts aux petits enfants. Produit en 2010, Coldplay s’est à nouveau fait plaisir lors d’un petite concert au BBC Radio Theatre, pour ceux qui ne l’avait jamais entendu, voici une chanson de Noël toute mignonne...
The Rap Monument: 42 minutes of Rap...
posted by Pierre-Elie
La fin d’année nous aura finalement gardé un belle surprise, un gros cadeau musical. Imaginez 36 rappeurs venant d’Atlanta, New York et Los Angeles, réunis par Hudson Mohawke sur un seul et même morceau. Ce morceau, c’est The Rap Monument, qui impose 42 minutes au compteur. Alors qui sont les génies derrière cette idée? L’équipe de Noisey, la section musique du magasine Vice. Plutôt que de proposer un long morceau composé de plusieurs freestyles pénibles à écouter, ils sont décidé de construire un morceau cohérent, sur lequel chaque rappeur peut développer tout son flow comme sur un de ses tracks. Les 36 segments, nommées des bricks, ont été rappés sur des productions folles du grand Hudson Mohawke (s’arrêtera-t-il un jour?!), puis compilées en ces 42 minutes de grand spectacle. Ce qui frappe, c’est également la variété des rappeurs ayant collaborés. On retrouve les récents Young Thug, Flatbush Zombies, ou autre YG, mais aussi des vieux de la veille comme Pusha-T, Raekwon et Prodigy. Et par variété, on entend également les variations de flows (on parle quand même de 3 des villes fondatrices du rap moderne), qui rendent l’ensemble très agréable à écouter. Seul point noir au tableau, la ville de Detroit, grande oubliée du délire, alors qu’elle est elle aussi un des 4 piliers du rap actuel. Un petit oubli certes, mais un oubli qui nous prive de bon nombre de MCs talentueux. Mais ne crachons pas dans la soupe, la qualité générale du morceau est incroyable, et surtout, l’accomplissement d’un tel projet nous montre que le rap a encore de beaux jours devant...
ALB – She Said (par la Blogo)...
posted by Julien
Lors d’une rencontre forte sympathique au Rocktambule 2014 avec Clément Daquin alias Alb, on avait discuté de sa collaboration avec la Blogothèque qui était bien appréciable. Il nous avait alors dit que 5 autres vidéos étaient en attente, tournées la même semaine. Il était alors confiant en spécifiant qu’elles sortiraient la semaine suivante ou du moins rapidement, on partage alors cet art du procrastination avec la blogo, c’est d’ailleurs le moment de dire que le report du Rocktambule sortira bien en 2014, sauf cas de force majeur. Au final, la deuxième étape de cette semaine qu’il nous avait décrit comme épuisante a été mise en ligne lundi dernier, une vidéo avec une mise en scène bien réussite, on est directement plongé dans l’univers karaoké des années 80, la piste musicale semble d’ailleurs avoir été retravaillé pour l’occasion. On apprécie l’effort des vidéastes avec la création authentique d’une vidéo d’une piste vidéo de karaoké, on se laisse vite avoir par cette ambiance. ...
I Love Techno annulé : à qui la faute ?...
posted by Sam
Événement majeur des soirées indoors françaises, I Love Techno France devait organiser ce samedi sa 4ème édition au Parc des Expositions de Montpellier. Mais 30 minutes avant l’ouverture, les organisateurs ont décrété l’annulation de la soirée, pour cause de désaccord avec la municipalité. Une perle de plus au long collier que représente les annulations d’événements électroniques suites à des décisions politiques. Mais qui est le réel responsable ? On vous explique notre point de vue. On dirait que le piaf veut se faire aussi gros que le bœuf… Pour mesurer la chose, quelques chiffres s’imposent : I Love Techno en 2011, c’était 10000 personnes. En 2014, 35000 étaient attendues. Augmenter la taille de son festival de plus de trois fois en 3 ans, voilà quelque chose d’ambitieux ! Lors de l’édition de 2013, beaucoup s’étaient plaints de l’aménagement du site, jugé trop petit pour une si grande foule (27000 personnes cette année là). Les éditions passent, la capacité augmente, mais le lieu reste le même (bien qu’évidemment modulable). C’est bien un problème de place qui serait à l’origine de l’annulation : le Parc des Expos ne serait pas adapté pour une correcte évacuation d’une telle foule. Pour cela, ces deux derniers mois, les organisateurs ont présenté trois différents dossiers sur le sujet à une commission, tous trois refusés pour cause de non respect de certaines normes. Pour faire complet, voici le communiqué de presse de la préfecture. Certes, chaque interdiction d’événement électronique par une case politique s’appuyait sur ce type d’arguments, qui étaient souvent injustifiés. Mais le cas I Love Techno concerne un événement d’une ampleur beaucoup plus grande, qui doit drainer un beau profit pour les commerces et hôtels de la région. Avec un public plus nombreux que celui d’une...
Chill bump, un album, un concert...
posted by Loic
Après 4 EPs et quelques hors séries qui ont détonné sur la toile, Chill Bump a enfin sorti son premier album Ego Trip il y a tout juste un mois : le 4 novembre dernier et sera en concert dans une semaine à Grenoble, dans le fief de Little World Music ! Chill Bump c’est l’histoire de deux amis tourangeaux du collège qui, des années plus tard et après deux parcours différents mais pourtant complémentaires, en sont venus à donner en 2011 ce duo plein d’avenir. Bankal, le beatmaker, porté sur la prod. et les platines a remporté les titres de champion de France IDA 2010 et vice champion de France DMC 2010 et Pierre, aka MC Miscellaneous qui écrit et fait couler un flow de hip-hop ininterrompu au sein de Fumuj et en collaboration avec Doctor Flake. Ainsi depuis 2011 ce duo est hyper-actif : 4EPs rien que sur l’année 2012 et a fortiori téléchargeables à prix libre sur Bandcamp, au moins un clip par EP puis de nombreux concerts sur 2013 avant de finalement nous livrer leur premier album en cette fin d’année. L’album « Ego Trip » était vraiment attendu, il nous file vraiment un frisson ou disons pour leur rendre hommage la « chaire de poule », et se révèle d’une réelle finesse. On peut sentir les sons travaillés de la manière la plus fine. Tel un grand cuisinier, Bankal s’exerce sur ses boucles en mélangeant des sons de tous horizons, du clavecin à la sitar mais toujours avec un dosage maîtrisé, sans jamais écraser la voix, sans jamais en mettre de trop, simplement ce qu’il faut. Miscellaneous quant à lui est égal à lui-même et démontre encore une fois une aisance dans la maniement du hip-hop anglophone sans rester ô grand jamais monocorde...
La Triplist du Mercredi #2 – Spéciale Muse...
posted by Julien
Fin novembre rime depuis quelques années avec le dévoilement des premiers noms de quelques gros festivals français, et ces derniers – Veilles Charrues, Main Square, Musilac – nous réservaient une belle surprise avec un certain « Muse » en headliner. De retour en studio – et après avoir traversé la plupart des grandes salles et stades du monde sans s’arrêter dans un festival lors de leur 2nd Law Tour – les trois anglais viendront faire la promo de leur prochaine opus pendant la saison estivale. Alors vous m’en direz tant sur la direction prise par la groupe ces dernières années, libre à chacun de penser ce qu’il veut; en tout cas on en parlera pas ici, place à 3 titres sortis uniquement sur des versions japonaises (et oui monsieur !), un quart d’heure « nostalgie » pour les plus assidus et certainement quelques découvertes pour une partie d’entre vous. Sunburn, mythique Sunburn pour un concert auxquels on aurait bien aimé participé, le Zénith de Paris en 2001 entre fans de la première heure. Muse vient juste de sortir son deuxième opus à cette époque – Origin of Symmetry – et se paye déjà le luxe de remplir cette salle. La morceau n’a pas pris un coup de vieux, c’est toujours aussi plaisant d’entendre ces lourds riffs saturés mêlés aux vocalises de Bellamy qui ont forgé de la renommé du groupe. Fury est un titre beaucoup moins connu, et très peu joué sur scène. En 15ème position de Absolution (deuxième opus du groupe) il clôt l’album avec beaucoup d’ampleur grâce à un duo guitare-batterie fort d’amplitude et une reverb très efficace. Tout ça donne l’impression d’être porté, transporté dans une dimension propre au groupe, nébuleuse et sereine. 12ème titre de Black Holes and Révélations, on termine avec Glorious,...
Klub des Loosers: les 10 ans de « Vive La Vie »...
posted by Pierre-Elie
On a fêté il y a peu les 10 ans d’un album assez surprenant, qui nous a introduit à un univers étrange, situé entre l’adolescence, la déprime, le sexe et Versailles. On parle du premier album du duo de rap français le plus caustique, le Klub des Loosers… 10 ans et pas une ride. Voilà le constat qui s’impose après la réécoute deVive La Vie. Un album qui oscille entre la déprime adolescente, pourtant teinté d’un cynisme et d’un nihiliste très adulte. Un album qui marque par ses instrus incroyablement complexes, des références poussées, et surtout par un ton caustique et désabusé. Sorti le 15 Novembre (donc bon anniversaire en retard!), le CD composé de 20 morceaux s’est distingué non seulement par sa durée, mais aussi par le personnage atypique de Fuzati, rappeur au flow mi-décalé mi-malsain, qui tire sur tout ce qui bouge et semble exorciser ses déboires d’ado Versaillais mal dans sa peau, aux punchlines acérées par des années de solitude. Et loin de se résumer aux traditionnels clichés « La vie c’est nul », on retrouve dans son univers quelque chose de différent, qui permet à tout le monde de se reconnaître dans Fuzati. Un constat qui s’exprime à son paroxysme sur le morceau Sous le Signe du V, composé avec Jean-Benoit Dunckel (la moitié de Air). On a tous connu des déboires dans la vie,et Fuzati réalise un coup de maître en les racontant comme si c’était la fin du monde, mais en nous rappelant aussi qu’il est « normal que le monde ne tourne pas rond, puisque chacun pense en être le centre ». C’est cette capacité à passer de l’intime au général, couplé à un grand talent de beatmaker, qui rend le Klub Des Loosers aussi atypique. D’autant que Fuzati prouve que...
La Triplist du Mercredi #1...
posted by Julien
Proposer 3 tracks (triple/tracklist) – plus ou moins récentes, avec une certaine actualité et pourquoi pas proches – pour égayer votre mercredi après-midi sera le but de ce billet bimensuel, et on commence aujourd’hui avec une triplist digne d’un bon quart d’heure dans un canapé proche du feu à regarder les flocons tomber par la fenêtre. Invités dans une petite salle marseillaise un petit mois de cela, Nat Jenkins et ses musiciens ont retenu l’attention et se sont révélés au fil des écoutes de bons compagnons matinaux, produisant un arrangé de rock électrisant bien motivant. St Benois – track plus calme – aurait été mieux adaptée aux deux autres morceaux, pour autant le clip de celle ci est plutôt bien réalisé et représente mieux l’univers du groupe. Place ensuite aux princes du rock indépendant – Belle and Sebastian -, présent une nouvelle fois cette année sur la scène du Pitchfork Festival parisien il y a quelques jours de cela. Une musique, un album à savourer avec langueur. Avec un double opus aussi vaste, il est bien délicat de piocher un titre mais celui ci est particulièrement entraînant, et procure une puissante plénitude le long de deux somptueuses ascensions. Un titre hautement recommandé plongé devant un couché de soleil, de préférence parsemé d’un paysage montagneux. Pour finir ce tableau, les Pink Floyd sont d’honneur avec leur album fraîchement sorti – The Endless River. Difficile de juger à chaud un groupe d’une telle envergure, présent bien avant que j’achète mon premier cd. L’amplitude semble moins large, les guitares moins profondes à premier abord mais on retrouve certains arrangements qui ont fait la gloire du groupe et quelques nouveautés – peut-être trop rares – qui nous donnent le sourire. À...