La Triplist du Mercredi #2 – Spéciale Muse

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Fin novembre rime depuis quelques années avec le dévoilement des premiers noms de quelques gros festivals français, et ces derniers – Veilles Charrues, Main Square, Musilac – nous réservaient une belle surprise avec un certain « Muse » en headliner.

De retour en studio – et après avoir traversé la plupart des grandes salles et stades du monde sans s’arrêter dans un festival lors de leur 2nd Law Tour – les trois anglais viendront faire la promo de leur prochaine opus pendant la saison estivale.
Alors vous m’en direz tant sur la direction prise par la groupe ces dernières années, libre à chacun de penser ce qu’il veut; en tout cas on en parlera pas ici, place à 3 titres sortis uniquement sur des versions japonaises (et oui monsieur !), un quart d’heure « nostalgie » pour les plus assidus et certainement quelques découvertes pour une partie d’entre vous.

 

Sunburn, mythique Sunburn pour un concert auxquels on aurait bien aimé participé, le Zénith de Paris en 2001 entre fans de la première heure. Muse vient juste de sortir son deuxième opus à cette époque – Origin of Symmetry – et se paye déjà le luxe de remplir cette salle. La morceau n’a pas pris un coup de vieux, c’est toujours aussi plaisant d’entendre ces lourds riffs saturés mêlés aux vocalises de Bellamy qui ont forgé de la renommé du groupe.

Fury est un titre beaucoup moins connu, et très peu joué sur scène. En 15ème position de Absolution (deuxième opus du groupe) il clôt l’album avec beaucoup d’ampleur grâce à un duo guitare-batterie fort d’amplitude et une reverb très efficace. Tout ça donne l’impression d’être porté, transporté dans une dimension propre au groupe, nébuleuse et sereine.

12ème titre de Black Holes and Révélations, on termine avec Glorious, un morceau très coloré qui a bien sa place dans cet album moins sombre que les précédents. Portée par de longues lignes de basses, Bellamy vient poser sa voix avec élégance, comme toujours.