Photographies sur le concert de The Shoes au Rocher de Palmer....
Sounds of Marseille Festival 2015 – Espace Julien...
posted by Julien
Une soirée placée sous le signe de la chaleur à l’Espace Julien en compagnie de The Great Joe Yabuki et Subz Crew retenus par Sounds of Marseille lors de ses tremplins, ainsi que les foufous Salut c’est cool suivi par Acid Arab en Dj Set. Retour en images sur ces 4 concerts aussi disparates que plaisant ! ...
Asaf Avidan – Le Silo – 24 mars 2015...
posted by Julien
C’est un secret pour personne, Asaf Avidan a une voix fantastique, à chaque écoute aussi surprenante que la première. Une performance sublimée sur scène avec des musiciens qu’il semble fortement apprécier au vu des regards complices et des sourires échangés. Même si composer est un processus à la base purement égoïste pour Avidan, une nécessité – il ne s’en cache pas – sa musique prend tout son sens en live, dans l’échange qu’il produit avec le public : « Together we are making art ! » lance-t-il. Le partage est effectivement une notion que cet artiste connaît bien, n’hésitant pas à discuter pendant plusieurs minutes entre certaines chansons. Mardi c’est à quelques leçons de physique que le public a assisté, sous fond d’une recherche désespérée de liberté. L’homme n’est peut-être qu’une poussière dénué de libre arbitre, pour autant il suffit de croire en sa capacité d’agencer les choses… Et c’est bien de cette capacité que né l’art. Petit à petit la fosse se décontracte et se laisse absorber par l’univers d’Avidan, le set progresse vers des chansons plus dansantes et le temps file joliment. Mais le groupe est généreux, après une bonne heure de concert alternant le nouvel album avec ses anciennes compositions, Asaf revient d’abord seul jouant sa fameuse Reckoning Song sous des applaudissements unanimes. Quelques morceaux plus tard le groupe salue aisément son public, laisse la scène vide à nouveau et réapparaît deux/trois minutes plus tard alors que la salle tapait des pieds implorant une dernière douceur. « Ok one more song but you guys cannot sit down ! » et les gradins se levèrent instantanément. La grâce de monsieur Avidan emplie une nouvelle fois Le Silo, il semble tout aussi difficile pour l’artiste de se séparer de son public que...
Rone (Live), Aufgang, Postcoïtum – Cabaret Aléatoire...
posted by Julien
Annoncée à guichet fermé deux jours avant, la clôture du festival Reevox se présentait ardente, et personne ne semble en être ressorti déçu au vu des visages souriants tout au long de cette soirée. Postcoïtum : expérimentations electro/batterie Postcoïtum – composé d’un gars au chant/synthés/machines et d’un autre à la batterie – a introduit cette dernière étape du Reevox devant une salle bien rempli pour l’heure. La première partie du set était difficile à décrypter, mêlant de nombreuses contre-rythmiques du batteur et des intro très vastes. Travaillé comme un set progressif, c’est au bout d’une 20aine de minutes que le groupe commence à se dévoiler, et le groupe vaut le détour, on vous conseille de passer un petit moment sur leur soundcloud. Aufgang : une belle claque En duo eux aussi – batterie/chant et piano/machines/chant – ils développent un univers très dense en mêlant un classique baroque avec des rythmiques envoûtantes et tout une partie électronique qui oscille dans le temps. Les deux virtuoses semblent dès lors caméléons, ils jouaient d’ailleurs dans une chapelle durant leur dernier passage à Marseille. Après comparaison avec le travail studio et le concert qu’ils ont donné ce soir, Aufgang est un groupe qui prend tout son sens en live en déployant une énergie communicative qu’on aimerait bien retrouver à nouveau dans l’année. Rone : un nouveau live plus poignant Sa scène passée de blanche à noire est évocatrice, le jeune producteur a travaillé un live un peu plus sombre, surtout plus poignant. Ils jouent ses nouveaux morceaux avec puissance, accompagné d’un jeu de lumière très dynamique, très soigné. Au vue de la belle captation des Sourdoreille à l’Olympia l’année dernier pour sa date de clôture, Rone semblait progresser durant son...
Psymind – Dock des Suds...
posted by Julien
À force de traîner avec les collègues d’Hadra on s’est un peu trop habitué à des line-up orientés Psy-Trance alors qu’on se sent relativement plus attiré par la Prog qui était à l’honneur ce soir là – Kokmok alias Didier, co-fondateur de Transubtil est tout simplement le programmateur progressif du Hadra Festival – et on peut vous dire qu’on en a largement profité. C’était l’occasion de revoir entre autre Protonica qu’on avait pu filmé en 2012, les Groove Inspektorz qui nous avait bien étonné cette même année et de faire quelques découvertes. Le publique a répondu présent, le Dock a certainement accueilli son plus grand rassemblement Trance à ce jour et l’on a quand même fortement apprécié de pouvoir danser avec un espace vital du fait de la grande superficie de ce lieu. On vous propose notre album qui retrace cette belle soirée, que l’on a passé en grande partie dans la Salle des Sucres comme vous pouvez le voir, et qui s’est clôt aux alentours de 7h, tenaces sont ceux qui ont survécu jusqu’à l’aube ! L’album est aussi disponible sur notre...
Freakz! – Dock des Suds – 22/11/14...
posted by Sam
Samedi 22 novembre, le label Audiogenic et Electrobotik investissaient le Dock des Suds de Marseille à l’occasion de la tournée Freakz!. Cette date là était un test tout particulier pour les organisateurs, qui ont pris le pari d’ouvrir cette soirée à une large palette représentative des déclinaisons du coté obscur des musiques électroniques. Récit d’une soirée qui fera date dans l’histoire de l’underground français. Pour cette halte à Marseille, l’un des centres les plus importants du hardcore français, les organisateurs ont choisi de voir tout en grand : 4 scènes (techno, hardcore, trance et bass), toutes équipées de Funktion One (même aux retours !), ont délivré des flots de basses durant 8 heures en non-stop. La fête était totale tellement le site ruisselait de détails : stand de jeux-vidéo retros, manège à sensations, mais aussi un concept Circus pour la scène techno (chapiteau, deco, paillettes, acrobates…) ainsi qu’un jeu de lasers et de flammes assez hallucinant sur la hardstage. À mi-chemin entre régal technique et délire kitsch, cette soirée s’annonçait ambitieuse. Les portes des Docks s’ouvrent autour de 22h. Les immanquables étant bookés pour le milieu de la nuit, les deux premières heures nous serviront à prendre la température générale du site. La palme reviendra sans contestation à la scène hardtek, qui se montre déjà blindée seulement une heure après l’ouverture. Si la musique l’avait permis, on aurait peut-être essuyé une larme en regardant le triomphe d’un Darktek qu’on avait l’habitude de voir jouer devant 250 personnes à tout casser. C’est avec 10 fois plus de monde et une pluie de lasers que la hardtek commence la fête à fond les ballons. L’autre scène bien fréquentée fut le chapiteau techno, on a pu voir le joli succès du local David Prap, distillant une...
Les iNouïs du Printemps de Bourges à l’Espace Julien (Marseille)...
posted by Julien
Difficile de passer à côté du Printemps de Bourges – haut lieu de découvertes musicales – qui prolonge en plus depuis quelques années les festivités avec la tournée des iNouïs composée des artistes qui ont retenu l’attention du jury, pour le bonheur de nos oreilles(et à un tarif plus qu’honnête). On connaissait déjà le jeune Thylacine que l’on suit attentivement après l’avoir découvert en première partie de Vitalic, c’était l’occasion de le revoir et d’apprécier le reste de la programmation dont les enjoués Set & Match étaient les parrains ce soir là. Mark Berube, démarrage en douceur Ouvrant la soirée, Mark et ses musiciens nous offrent une folk tout en douceur avec l’agréable duo piano/violoncelle accompagné de bassiste et batteur. Le plaisir partagé entre les membres du groupe est communicatif, d’autant plus que Mark n’hésite pas à échanger avec le publique(peu nombreux mais attentif). On se laisse aussi surprendre par un bel acapella regroupant les quatre artistes. Billie Brelok, transition lyrique Avec une formation proche d’un véritable groupe – voix, guitare, basse, dj – le groupe présente un rap authentique grâce à une bonne synergie entre les musiciens et une basse qui apporte une vraie valeur ajoutée. Sans pour autant apprécier totalement le concert dans le fond, la forme reste notable. Thylacine, place au voyage Une fois de plus le langage trouve ses limites, les mots ne suffisent pas pour exprimer le voyage que nous propose Thylacine. L’artiste joue des versions bien plus musclées, et plus diversifiées que ses morceaux studio et transforme la salle en véritable dancefloor – dans sa dénomination positive. Même si l’envie de fermer les yeux nous prend rapidement, les projections minutieusement travaillé par sa copine capte rapidement l’attention avant de nous hypnotiser. Sa maîtrise...