Tame Impala est un peu le genre de groupe que certains suivent depuis des années et considèrent comme le renouveau de tout un genre: le rock psychédélique. Pour les uns c’est « la meilleure formation actuelle », pour d’autres, c’est un peu « Pink Floyd et Yes en plus jeune », un groupe qui fait du neuf avec du vieux. Autant dire que la sortie du nouvel album des Australiens n’est pas passée inaperçue. Presque 2 mois après sa sortie, qu’en retient t’on finalement? Currents est sorti en plein milieu de l’été, en pleine canicule même, et il a apporté un vent de fraicheur bienvenu. Vent de fraicheur car renouvellement d’un groupe qui voulait sortir de sa catégorie « Poids lourds du rock psychédélique » pour explorer de nouvelles perspectives sonores, et aussi- et surtout- vent de fraicheur car de ce renouvellement est sorti un son différent, savant mélange de funk et d’électro, mais ne reniant ni la réverb ni le psychédélisme un peu fou inhérent au groupe de Kevin Parker. Kevin Parker, qui semble désormais bien loin des riffs de guitares, tant les synthés ont la part belle sur cet album. Exit les accords s’étirant sur des minutes entières, place aux boucles de synthéthiseurs et aux modulations quasi oniriques. Toutefois, même si ce changement aurait pu annoncer un calme plat sur l’album, loin s’en faut. Currents, on l’a compris, romps avec les premiers Tame Impala. Mais cette rupture est-elle réussie? Indéniablement. On est accueilli d’emblée par les presque 8 minutes de Let It Happen, qui bien que tournant dans nos oreilles depuis quelques temps déjà est toujours la bienvenue. A travers une surabondance de synthéthiseurs, Tame Impala accueille l’auditeur dans un nouvel univers musical, plus pop et onirique, qui va parfois chercher des inspirations dans bien d’autres genres, comme en témoigne...
4 bonnes raisons d’aller à Rock en Seine 2015 les yeux fermés...
posted by Sam
Pour la couverture de notre premier événement dans la région parisienne, nous avons décidé de ne pas faire les choses à moitié en débarquant à Rock en Seine, plus grand festival francilien. En constante progression depuis 2003, date de sa création, Rock en Seine s’est imposé comme l’évènement musical français du mois d’août, et est une parfaite clôture d’une saison toujours plus riche. Réunissant plus de 120 000 personnes sur 3 jours dans le parc de Saint-Cloud, le festival est dopé d’arguments justifiant de le visiter au moins une fois. Accrochez-vous, en voici quelques-uns. Une programmation pop / rock au dessus des autres Bien qu’il puisse toujours y avoir débat avec les autres grands festivals français – Eurockéennes, Vieilles Charrues et Main Square en tête -, il semblerait bien que le rock soit bien mis en scène sur l’édition 2015. Parmi les gros artistes, les programmateurs ont laissé moins de places au noms éléctros et hip-hop, pour laisser un boulevard aux groupes rock et pop qui font 2015 : Libertines, Tame Impala, Kasabian, Fuzz, FFS, ou encore Interpol représentent le début d’une longue liste que l’on se réjouit de parcourir dans tous les sens en seulement 3 jours. Une série d’exclusivités en haut de l’affiche L’un des points forts Rock en Seine, c’est la période à laquelle se déroule le festival. Bien loin de l’agitation de juillet, où la plupart des festivals européenns se disputent les têtes d’affiche, le festival francilien fait face à une concurence beaucoup moins dense. Il est donc plus simple de signer de belles surprises. De plus, certains artistes ne tournant pas au début de l’été, les affiches se retrouvent chamboulées. Ajoutez à cela un gros budget et un ligne directrice de programmation bien définie, et vous avez la...