4 bonnes raisons d’aller à Rock en Seine 2015 les yeux fermés

Pour la couverture de notre premier événement dans la région parisienne, nous avons décidé de ne pas faire les choses à moitié en débarquant à Rock en Seine, plus grand festival francilien. En constante progression depuis 2003, date de sa création, Rock en Seine s’est imposé comme l’évènement musical français du mois d’août, et est une parfaite clôture d’une saison toujours plus riche. Réunissant plus de 120 000 personnes sur 3 jours dans le parc de Saint-Cloud, le festival est dopé d’arguments justifiant de le visiter au moins une fois. Accrochez-vous, en voici quelques-uns.

Une programmation pop / rock au dessus des autres

Bien qu’il puisse toujours y avoir débat avec les autres grands festivals français – Eurockéennes, Vieilles Charrues et Main Square en tête -, il semblerait bien que le rock soit bien mis en scène sur l’édition 2015. Parmi les gros artistes, les programmateurs ont laissé moins de places au noms éléctros et hip-hop, pour laisser un boulevard aux groupes rock et pop qui font 2015 : Libertines, Tame Impala, Kasabian, Fuzz, FFS, ou encore Interpol représentent le début d’une longue liste que l’on se réjouit de parcourir dans tous les sens en seulement 3 jours.

 

Une série d’exclusivités en haut de l’affiche

L’un des points forts Rock en Seine, c’est la période à laquelle se déroule le festival. Bien loin de l’agitation de juillet, où la plupart des festivals européenns se disputent les têtes d’affiche, le festival francilien fait face à une concurence beaucoup moins dense. Il est donc plus simple de signer de belles surprises. De plus, certains artistes ne tournant pas au début de l’été, les affiches se retrouvent chamboulées. Ajoutez à cela un gros budget et un ligne directrice de programmation bien définie, et vous avez la preuve que l’édition 2015 est une belle illustration du phénomène : Rock en Seine est, de loin, le festival généraliste comportant le plus d’exclusivités de l’hexagone. On n’a pas compté, mais on atteindrait presque la dizaine. Parmi les plus marquantes, on retient Libertines (pour la première fois en France depuis un paquet d’années), Tame Impala (début de tournée post-album), Kasabian et Interpol (têtes d’affiches sur lequelles les autres festivals n’ont pas misé), et quelques coups de poker comme Young Thug ou bien Handbraekes (le duo Boys Noize / Mr Oizo en date unique !). De quoi motiver pas mal de fans inconditionnels de toute la France !

 

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De beaux noms sur toutes les scènes

Au niveau de la structure du site, Rock en Seine permet de combiner un cadre suffisamment grand pour accueillir 40 000 personnes tous les soirs, tout en demeurant aux portes de Paris. Un beau coup qui permet de multiplier les attractions : le festival propose 5 scènes – on ne fait pas plus en France dans cette catégorie de festivals -. Et l’une des grandes satisfactions de cette édition est que chaque scène cache ses pépites. Si les deux scènes principales (Grande Scène et Cascade) abritent les plus gros noms, et qu’elles seront squattées par la plupart des festivaliers une majeur partie des concerts, les 3 autres ne sont pas en reste. L’Industrie s’impose comme la scène la plus éclectique, démarrant par des artistes alternatifs (VKNG, Jacco Gardner, Mark Lanengan) pour finir sur des closings plus électroniques (Handbraekes, Jamie XX, Run The Jewels). De son coté, la scène Pression Live, propose un programmation majoritairement indé : dur de se passer de Kate TempestSon LuxGlass Animals ou Pond. Enfin, une scène tremplin mettant en avant des artistes locaux s’ajoute au programme, avec quelques noms qu’on n’a déjà presque plus besoin de présenter, notamment Lomepal et La Mverte.

 

Un enchaînement interminable de concerts fous pour clôturer le festival

Dimanche 30 août, quelques heures avant la rentrée des classes pour les moins chanceux d’entre nous, un programme infernal va faire courir, danser et pleurer des dizaines de milliers de festivaliers. Pour nous le programme est tout fait, et semble tout avoir pour faire rougir Dour ou Coachella. On se passe de commentaires :

PondFuzz – Hot Chip – Jungle Tame Impala – Alt-J – The Chemical Brothers

 

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