Le premier samedi d’avril a vu un line-up alléchant envahir la Belle Electrique, QG des nouvelles messes électroniques grenobloises. Friands des différents artistes présents cette soirée-là, on ne pouvait pas rater une si belle occasion de les rater dans notre fief. Comme c’est le cas pour chacune des soirées de ce type, la salle affiche complet plusieurs heures avant l’ouverture des portes. C’est pendant la deuxième partie de Stuff que la salle se remplit aussi vite que les premières bières se vident. Une belle occasion pour le DJ d’assurer plus qu’un simple warm-up : la foule s’étoffe et s’électrise à vue d’oeuil, et l’ambiance est déjà au rendez-vous sur les coups de minuits. Stuff prolongera son set pour un petit b2b avec Oxia. Une bien belle image pour l’électronique grenobloise que de voir ces deux DJs dans un si beau lieu. On troque cette petite larme de nos yeux contre un kick pour nos oreilles. Résolument plus techno que sur ses productions originales, le set d’Oxia comble une partie du public venue spécialement pour voir le grenoblois autre part qu’au Vertigo. On s’en réjouit également, même si certaines parties du set manquent de variations et rendent l’exercice moins stimulant. La suite est assuré par le très attendu Recondite. Avec une actualité chargée en ce moment (sortie de l’EP Think Twice chez Life & Death dans quelques jours, beaucoup de dates sur de courtes périodes : Chamonix – Grenoble – Amsterdam – Morlaix en moins de 48 heures…), l’allemand débarque aux alentours de 2h30 pour assurer une heure de live retranscrivant l’inspiration que lui offre sa Bavière natale. C’est autour de grand titres et d’inédits que l’on déguste sa techno sombre mais mélodique. La palme du moment le plus fort revient...
We Are Experience – Dock des Suds – 14 Février 2015...
posted by Julien
Le collectif WeArt plaçait la barre haute avec une scène principale bourrée de grands lives, l’attente du publique se faisait sentir avec événement très suivi sur les réseaux, c’était le genre de soirée où t’as pas le droit de te planter en tant qu’organisateur. Alors, après coup, ces 8 heures de musiques électroniques étaient-elles à la hauteur ? Pas la peine de la jouer Jean Pierre Foucault, oui, cette soirée était une belle réussite. Un peu avant 23h le Cabaret se rempli tranquillement devant DRMC Soundsystem sous une techno classique d’après les souvenirs avant de laisser place aux deux Cosmic Boys qui lancent d’attaque quelques tracks bien efficaces, de quoi se mettre en jambe. Le line-up étant très beau dans la Salle des Sucres et le publique attendu en nombre, c’est avec saveur que se passe un petit quart d’heure encore intimiste avant de partir pour David August, le jeune prodige qui a sorti il y a presque un an un album en toute discrétion, pourtant acclamé par la critique. Malgré des breaks parfois très étendus, le gamin d’Hamburg rattrape son public d’une électronique teintée de synthétiseurs pré-enregistrés ou joués en live. Bien souvent comparé à Nicolas Jaar avec son album Times, les affinités en live sont assez frappantes et font bel echo à des constructions ou des sonorités déployées sur le live de Darkside, tout en y injectant sa patte personnelle. Sous l’acclamation d’une salle bouillante et saturée, le français N’to est venu présenter un nouveau live accompagné d’un gars alternant batterie et xylophones. Une nouvelle dimension qui – mêlée à une structure plus frontale et dynamique dans le jeu des morceaux – renouvelle une prestation qui manquait de puissance : parie réussi. Ce n’est ni le premier ni le...