Cette année, Little World Music s’est encore un peu plus implanté aux Eurockéennes. C ‘est en bénévole et en presse qu’on a profité du festival, de ses backstages et de la canicule franc-comtoise. L’occasion de découvrir plein de nouvelles facettes des coulisses du festival, de son organisation à la partie relationnelle avec les artistes. Pour nous, qui n’aspirons pas à faire carrière dans le milieu, c’est une expérience riche et inédite que nous sommes fiers d’avoir vécu. Mais on ne vous en dira pas plus, car l’important était sur les scènes, et c’était plutôt démentiel. Privés de camping cette année (manque de temps), on compense nos regrets en regardant les inventions des campeurs pour lutter contre un soleil de plomb qui s’acharne à refroidir les ardeurs des plus fervents. Pourvu que les bières soient fraîches ! Il est midi, nous sommes le vendredi, et on croise les 4 gars de Cotton Claw qui improvisent un set sauvage à l’entrée du camping. Les nouveaux arrivants sont surpris et les premiers sourires apparaissent. Une fois sur le site, on découvre avec grand plaisir les nouveautés de cette édition. La principale, c’est l’ouverture d’une nouvelle zone chill-out franchement bien foutue, avec palettes et barques disponibles pour siroter une bière. Le festival s’est ouvert un peu plus aux sponsors, avec les arrivées de Ben&Jerry’s, Quick ou bien Ray Ban. On comprend que ces gens là ramènent des sous, mais c’est toujours un crève cœur de voir ce lieu magnifique se transformer un peu plus en panneau de pub… Dernière nouveauté de taille : l’introduction d’une Secret Place, plutôt habilement cachée, présentée sous forme de Silent Party ayant vu passer Bob Rifo (Bloody Beetroots), Mystery Jets ou bien DJ Pone. Visiblement, les malins qui ont trouvé le lieu ont bien apprécié le concept. Coté festival,...
Les albums de début 2014 (1/3) : Les premiers pas...
posted by Sam
Les projets respectifs des différents membres de Little World Music nous ont empêché de maintenir un site productif ces derniers mois. Pour remédier à ces absences, nous vous présentons 15 albums sortient dans le premier tiers de 2014, décomposés en une trilogie. Le premier volet se concentre sur 5 artistes présentant leur premier album. Fauve – Vieux Frères – Partie 1 (3 février – Fauve Corp) Difficile de passer à coté du phénomène Fauve, omniprésent depuis un an. L’album Vieux Frères – Partie 1 s’inscrit dans la progression logique de groupe, et suit la route tracée par l’EP Blizzard sortit l’an dernier. Et c’est pour cela qu’on y retrouve du bon et du mauvais. Bien qu’il soit loin de faire l’unanimité, il faut reconnaître que le style initié par le collectif , un espèce de spoken word accompagné d’instrus hip-hop minimalistes, renouvelle le paysage musical français pour grand public, qui manque de souffle. Le problème, c’est que le Fauve se piège lui-même, à trop vouloir jouer. C’est pourquoi cet album paraît trop lisse, sans vraiment de nouveauté, et tourne finalement rapidement en rond. On retient quand même quelques coups de mieux, sur des morceaux comme Infirmières ou Lettre à Zoé, où l’apparition de mélodies sauve la chose. La deuxième partie arrive pour la fin de l’année, mais on n’en attend plus grand chose, et c’est bien dommage. St.Lô – Room 415 (10 mars – La Mue Records) Certainement la meilleure découverte de ce début d’année, St.Lô, groupe américano-breton, nous offre leur premier album, l’auto-produit Room 415. Débordant de références riches et variées, la musique de St.Lô oscille entre hip-hop, blues, rock et electro. Chose surprenante sur le papier, la voix de Mezz Walidah, chanteuse – poète du groupe funk Brooklyn Funk Essentials, se marie à merveille avec la production d’anciens beatmakers du groupe de « slip-hop » Svinkels. La plupart de l’album est faite pour danser,...