Cette année, Little World Music s’est encore un peu plus implanté aux Eurockéennes. C ‘est en bénévole et en presse qu’on a profité du festival, de ses backstages et de la canicule franc-comtoise. L’occasion de découvrir plein de nouvelles facettes des coulisses du festival, de son organisation à la partie relationnelle avec les artistes. Pour nous, qui n’aspirons pas à faire carrière dans le milieu, c’est une expérience riche et inédite que nous sommes fiers d’avoir vécu. Mais on ne vous en dira pas plus, car l’important était sur les scènes, et c’était plutôt démentiel. Privés de camping cette année (manque de temps), on compense nos regrets en regardant les inventions des campeurs pour lutter contre un soleil de plomb qui s’acharne à refroidir les ardeurs des plus fervents. Pourvu que les bières soient fraîches ! Il est midi, nous sommes le vendredi, et on croise les 4 gars de Cotton Claw qui improvisent un set sauvage à l’entrée du camping. Les nouveaux arrivants sont surpris et les premiers sourires apparaissent. Une fois sur le site, on découvre avec grand plaisir les nouveautés de cette édition. La principale, c’est l’ouverture d’une nouvelle zone chill-out franchement bien foutue, avec palettes et barques disponibles pour siroter une bière. Le festival s’est ouvert un peu plus aux sponsors, avec les arrivées de Ben&Jerry’s, Quick ou bien Ray Ban. On comprend que ces gens là ramènent des sous, mais c’est toujours un crève cœur de voir ce lieu magnifique se transformer un peu plus en panneau de pub… Dernière nouveauté de taille : l’introduction d’une Secret Place, plutôt habilement cachée, présentée sous forme de Silent Party ayant vu passer Bob Rifo (Bloody Beetroots), Mystery Jets ou bien DJ Pone. Visiblement, les malins qui ont trouvé le lieu ont bien apprécié le concept. Coté festival,...
Les iNouïs du Printemps de Bourges à l’Espace Julien (Marseille)...
posted by Julien
Difficile de passer à côté du Printemps de Bourges – haut lieu de découvertes musicales – qui prolonge en plus depuis quelques années les festivités avec la tournée des iNouïs composée des artistes qui ont retenu l’attention du jury, pour le bonheur de nos oreilles(et à un tarif plus qu’honnête). On connaissait déjà le jeune Thylacine que l’on suit attentivement après l’avoir découvert en première partie de Vitalic, c’était l’occasion de le revoir et d’apprécier le reste de la programmation dont les enjoués Set & Match étaient les parrains ce soir là. Mark Berube, démarrage en douceur Ouvrant la soirée, Mark et ses musiciens nous offrent une folk tout en douceur avec l’agréable duo piano/violoncelle accompagné de bassiste et batteur. Le plaisir partagé entre les membres du groupe est communicatif, d’autant plus que Mark n’hésite pas à échanger avec le publique(peu nombreux mais attentif). On se laisse aussi surprendre par un bel acapella regroupant les quatre artistes. Billie Brelok, transition lyrique Avec une formation proche d’un véritable groupe – voix, guitare, basse, dj – le groupe présente un rap authentique grâce à une bonne synergie entre les musiciens et une basse qui apporte une vraie valeur ajoutée. Sans pour autant apprécier totalement le concert dans le fond, la forme reste notable. Thylacine, place au voyage Une fois de plus le langage trouve ses limites, les mots ne suffisent pas pour exprimer le voyage que nous propose Thylacine. L’artiste joue des versions bien plus musclées, et plus diversifiées que ses morceaux studio et transforme la salle en véritable dancefloor – dans sa dénomination positive. Même si l’envie de fermer les yeux nous prend rapidement, les projections minutieusement travaillé par sa copine capte rapidement l’attention avant de nous hypnotiser. Sa maîtrise...