Cette année, Little World Music s’est encore un peu plus implanté aux Eurockéennes. C ‘est en bénévole et en presse qu’on a profité du festival, de ses backstages et de la canicule franc-comtoise. L’occasion de découvrir plein de nouvelles facettes des coulisses du festival, de son organisation à la partie relationnelle avec les artistes. Pour nous, qui n’aspirons pas à faire carrière dans le milieu, c’est une expérience riche et inédite que nous sommes fiers d’avoir vécu. Mais on ne vous en dira pas plus, car l’important était sur les scènes, et c’était plutôt démentiel. Privés de camping cette année (manque de temps), on compense nos regrets en regardant les inventions des campeurs pour lutter contre un soleil de plomb qui s’acharne à refroidir les ardeurs des plus fervents. Pourvu que les bières soient fraîches ! Il est midi, nous sommes le vendredi, et on croise les 4 gars de Cotton Claw qui improvisent un set sauvage à l’entrée du camping. Les nouveaux arrivants sont surpris et les premiers sourires apparaissent. Une fois sur le site, on découvre avec grand plaisir les nouveautés de cette édition. La principale, c’est l’ouverture d’une nouvelle zone chill-out franchement bien foutue, avec palettes et barques disponibles pour siroter une bière. Le festival s’est ouvert un peu plus aux sponsors, avec les arrivées de Ben&Jerry’s, Quick ou bien Ray Ban. On comprend que ces gens là ramènent des sous, mais c’est toujours un crève cœur de voir ce lieu magnifique se transformer un peu plus en panneau de pub… Dernière nouveauté de taille : l’introduction d’une Secret Place, plutôt habilement cachée, présentée sous forme de Silent Party ayant vu passer Bob Rifo (Bloody Beetroots), Mystery Jets ou bien DJ Pone. Visiblement, les malins qui ont trouvé le lieu ont bien apprécié le concept. Coté festival,...
Un clip sous amphèt’ pour « Space Cadet »...
posted by Pierre-Elie
Le talentueux Flume nous avait gratifié en 2013 d’un excellent album éponyme (Flume), qui avait déchainé les passions. Mais plus appréciable encore est la version Deluxe, sortie fin 2013, qui comporte outre des remixs, des featurings monstrueux avec des grands noms du raps (Stalley, Killer Mike, Freddie Gibbs entre autres…). Un des exemples les plus représentatifs de cette symbiose entre le son de Flume et l’apparition d’artistes talentueux est le morceau Space Cadet, tuerie sur laquelle officient Autre Ne Veut et Ghostface Killah. Le morceau a été clippé, et c’est… assez perché, on doit bien l’avouer. Entre créature tricéphale, pyramide, planète imaginaire et monstres gentils, le clip ultra-coloré ressemble a un délire absolu dans l’espace, avec un petit air Adventure Time qui va bien. C’est beau, c’est joyeux, et ça va surtout bien avec le morceau!...