Thylacine (alias William Rezé) accompagné de son acolyte Laetitia Bely au VJing, nous livre un live aussi remarquable musicalement que visuellement. Entre rêve et rave, l’electronica subtile de l’artiste a conquis le public du Dock....
LA TRIPLIST DU MERCREDI #4...
posted by Julien
À peine l’année démarré que les sorties fleurissent à vue d’oeil, en voici trois qui ont squatté nos oreillettes ces dernières semaines. Le deuxième album solo d’Asaf Avidan est une pure merveille, à la frontière entre une bande son amélioré d’un James Bond, un disque de Frank Sinatra, des vocalises de Janis Joplin et de grandes influences folk, le jeune israélien propse une album d’une authenticité et sincérité rare. Over My Head est sans doute le titre le plus joyeux de ce dernier, au moment où tout allait bien avec son amie… François et ses potes ont profité d’un tour en Afrique pour nous livrer un EP produit en collaboration avec des chanteurs et musiciens locaux, dont l’atmosphère a été envahie par les sonorités du pays. Ayan Filé et son clip à moitié barré dans le style lsd des années 60 mettent immédiatement le sourire. On vous conseille de lire l’article déduis sur le site du Monde pour découvrir en détail ce jolie projet : http://www.lemonde.fr/afrique/visuel/2015/01/21/l-homme-tranquille-le-periple-africain-de-francois-and-the-atlas-mountains_4550324_3212.html Musicalement, Thylacine a mis la barre haute avec son premier titre dévoilé il y a quelques semaines – « Moutains » -, travaillant avec des cordes et apportant en soutien de nombreuses couches qui viennent esquisser une belle toile. L’attente montait donc progressivement à l’approche de ce 3ème EP et bien que nous ne soyons pas stupéfiés, ces nouvelles productions confirment à nouveau le talent du jeune loup. Sur Closing Thylacine se laisse aller – après une longue et langoureuse intro – dans des sonorités plus dancefloor avec notamment des vocalises plus aigus doublées d’un piano bien coloré, tout en conservant sa structure habituelle. L’impatience quand à l’arrivée d’un premier album est grandissante, difficile de s’en...
Fakear live at Cabaret Frappé...
posted by Julien
En clôture du chapiteau du Cabaret Frappé 2014, Fakear s’est offert le luxe de rassembler un public aux horizons variés, mais unanimement captivé par l’énergie de la musique déployée par le jeune caennais. Surpris, Fakear s’est alors permis de lâcher les chevaux sur sa fin de set, notamment avec ce tout nouveau remix du « Dad » de son copain Thylacine. Nos cameras étaient de la partie pour capter ce moment, d’une intensité que l’on voit rarement à...
Les iNouïs du Printemps de Bourges à l’Espace Julien (Marseille)...
posted by Julien
Difficile de passer à côté du Printemps de Bourges – haut lieu de découvertes musicales – qui prolonge en plus depuis quelques années les festivités avec la tournée des iNouïs composée des artistes qui ont retenu l’attention du jury, pour le bonheur de nos oreilles(et à un tarif plus qu’honnête). On connaissait déjà le jeune Thylacine que l’on suit attentivement après l’avoir découvert en première partie de Vitalic, c’était l’occasion de le revoir et d’apprécier le reste de la programmation dont les enjoués Set & Match étaient les parrains ce soir là. Mark Berube, démarrage en douceur Ouvrant la soirée, Mark et ses musiciens nous offrent une folk tout en douceur avec l’agréable duo piano/violoncelle accompagné de bassiste et batteur. Le plaisir partagé entre les membres du groupe est communicatif, d’autant plus que Mark n’hésite pas à échanger avec le publique(peu nombreux mais attentif). On se laisse aussi surprendre par un bel acapella regroupant les quatre artistes. Billie Brelok, transition lyrique Avec une formation proche d’un véritable groupe – voix, guitare, basse, dj – le groupe présente un rap authentique grâce à une bonne synergie entre les musiciens et une basse qui apporte une vraie valeur ajoutée. Sans pour autant apprécier totalement le concert dans le fond, la forme reste notable. Thylacine, place au voyage Une fois de plus le langage trouve ses limites, les mots ne suffisent pas pour exprimer le voyage que nous propose Thylacine. L’artiste joue des versions bien plus musclées, et plus diversifiées que ses morceaux studio et transforme la salle en véritable dancefloor – dans sa dénomination positive. Même si l’envie de fermer les yeux nous prend rapidement, les projections minutieusement travaillé par sa copine capte rapidement l’attention avant de nous hypnotiser. Sa maîtrise...