Le collectif WeArt plaçait la barre haute avec une scène principale bourrée de grands lives, l’attente du publique se faisait sentir avec événement très suivi sur les réseaux, c’était le genre de soirée où t’as pas le droit de te planter en tant qu’organisateur. Alors, après coup, ces 8 heures de musiques électroniques étaient-elles à la hauteur ? Pas la peine de la jouer Jean Pierre Foucault, oui, cette soirée était une belle réussite. Un peu avant 23h le Cabaret se rempli tranquillement devant DRMC Soundsystem sous une techno classique d’après les souvenirs avant de laisser place aux deux Cosmic Boys qui lancent d’attaque quelques tracks bien efficaces, de quoi se mettre en jambe. Le line-up étant très beau dans la Salle des Sucres et le publique attendu en nombre, c’est avec saveur que se passe un petit quart d’heure encore intimiste avant de partir pour David August, le jeune prodige qui a sorti il y a presque un an un album en toute discrétion, pourtant acclamé par la critique. Malgré des breaks parfois très étendus, le gamin d’Hamburg rattrape son public d’une électronique teintée de synthétiseurs pré-enregistrés ou joués en live. Bien souvent comparé à Nicolas Jaar avec son album Times, les affinités en live sont assez frappantes et font bel echo à des constructions ou des sonorités déployées sur le live de Darkside, tout en y injectant sa patte personnelle. Sous l’acclamation d’une salle bouillante et saturée, le français N’to est venu présenter un nouveau live accompagné d’un gars alternant batterie et xylophones. Une nouvelle dimension qui – mêlée à une structure plus frontale et dynamique dans le jeu des morceaux – renouvelle une prestation qui manquait de puissance : parie réussi. Ce n’est ni le premier ni le...