En ce mercredi 1er juin, la ville de Lyon connaissait une éclaircie de taille. Au-dessus des Théâtres romains de Fourvière, les nuages laissaient enfin de la place à l’été, qui débute comme chaque année en même temps que le festival des Nuits de Fourvière. Cette fois-ci, le rassemblement estival lyonnais frappait un grand coup en programmant Radiohead en ouverture. On était présent à ce qui ressemble incontestablement au concert de l’année dans la région. Pour comprendre le caractère exceptionnel de cet événement, il convient de le replacer dans son contexte. Fort d’un 9ème album très bien accueilli, Radiohead s’est lancé dans une nouvelle tournée passant par (seulement) 18 villes à travers le monde. Au vu de l’immense popularité dont le groupe bénéficie encore aujourd’hui, chaque place vaut son pesant d’or, et c’est déjà une belle prouesse de la part des Nuits de Fourvière que de signer le quintet anglais, d’autant plus que cette date-là était la plus petite en terme de nombre de places. Cela s’est ressenti lors de la mise en vente : tous les tickets ont été vendus instantanément sur les billetteries en ligne. Le meilleur moyen de se procurer le précieux sésame était de se rendre au point de vente officiel, situé place Bellecour, mais là aussi, patience et chance faisaient parties du jeu. Malgré une politique très stricte sur les ventes de billets (contrôles d’identité, vente réglementée) imposée par le groupe, le marché noir s’avère un bon indicateur du niveau d’attente de ce concert. Avec un prix de revente avoisinant les 500€ sur certaines plateformes, on comprend facilement à quel point la présence de Radiohead dans la capitale des gaules est extraordinaire. En mai, le groupe est revenu en force sur le devant de la scène avec la sortie de...