Suite et fin de notre trilogie faisant le point sur 15 albums sortit depuis le début de l’année. Pour ce chapitre final, on vous présente 5 albums d’artistes dont la renommée n’est pas plus à faire, et dont les albums portent beaucoup d’attention. Beck – Morning Phase (21 février – Capitol) Qualifié de génie du songwritting dans les années 90, l’américain Beck s’est fait plus discret ces derniers temps, enchaînant des petits projets peu médiatisés. 12 ans après Sea Change, Beck reprend sa carrière là où il l’avait laissé avec l’arrivée de Morning Phase. Dans la lignée de ses plus grands succès, cet album n’est pas fait pour danser, mais plutôt pour être contempler calmement. Beaucoup de parties sont instrumentales (Heart Is A Drum, Wave), même si la voix de Beck permet de sublimer certaines pièces, comme sur l’excellent Blue Moon. A mi-chemin entre le folk de Neil Young et les ambiances lunaires de Pink Floyd, Morning Phase va là où l’américain le veut, sans faire dans la démesure. Beck signe une belle surprise inspirée qui se dégage du paysage musical actuel. Il nous transmet également Blackbird Chain, un très beau titre, capable de figurer parmi ses meilleurs. Pharrell Williams – G I R L (3 mars – Columbia) Fort d’un succès énorme l’an passé (Daft Punk + Robin Thicke + le titre Happy), Pharrell Williams surfe sur la vague d’une reconnaissance mondiale. Longtemps connu pour son travail en collectif (producteur avec Neptunes, rappeur – chanteur avec NERD), l’américain se tourne désormais vers sa carrière solo en sortant son second album, G I R L. Jouant sur l’image funky qu’il s’est procuré grâce à Daft Punk puis Happy, Pharrell fait du Williams 2.0 en nous livrant un album homogène, mais tout de même porté par une série de bons titres se démarquant, Gust Of Wind (avec… Daft Punk) en tête, suivi par le foufou Hunter et le classieux Gush. Avec une production...