Depuis quelques temps déjà, Atlanta a retrouvé sa place de point chaud du rap américain. Et s’il est un rappeur qui, après plusieurs saisons dans l’ombre, s’affirme depuis 2017 comme un des futurs MGP de la ville,il s’agit de Hoodrich Pablo Juan. Après l’excellente mixtape Designer Drugz 3 sortie en 2017, et Rich Hood début 2018, le trapper remet le couvert, cette fois ci accompagné par Brodinski, ancien patron du défunt label Bromance Records et figure de proue de l’electro en France. La fascination de Brodinski pour le rap ne date pas d’hier. Déjà en 2012, son premier album solo relevait plus de la compilation que d’un réel solo, avec un casting de choix comprenant entre autres Young Scooter ou Bloody Jay. The Sour Patch Kid avait remis le couvert, cette fois ci avec des productions qui sonnaient moins électro, aux rythmiques plus trap. Il s’agissait également de la première rencontre entre Brodinski et Hoodrich Pablo Juan, qui lâchait son flow sur Dead People, morceau qui semblait sorti d’outre-tombe. Pour 2018, les deux artistes se sont plongés l’un et l’autre dans un univers futuriste, ou les sommes et les algorithmes défilent aussi vite que les cadavres dans une morgue, et nous livre un projet de 7 titres sobrement appelé The Matrix, entièrement produit par Brodinski. Entre sonorités sorties tout droit d’un enfer cybernétique et flows nonchalants, références multiples aux habits de designers et aux pilules colorées, bienvenue dans la Matrice. Hoodrich Pablo Juan se réserve la part du lion sur ce 7 titres, ne se laissant accompagner qu’à une seule occasion par Lil Dude, un de ses comparses du crew Hoodrich. Sur les beats narcotiques de Brodinski, le rappeur se révèle plus froid, presque plus inquiétant, loin des bangers enjoués dont il a le...
Le son : Brodinski – Can’t Help Myself (feat SD)...
posted by Sam
En ce doux lundi de novembre, le rémois Brodinski lance le teasing de son premier album, que l’on attend depuis un bon petit moment, et prévu pour début 2015 sur son propre label Bromance Records. Première étape incontournable, le premier single est désormais dans la nature, prêt à ravager chaumières et dancefloors. Il se nomme Can’t Help Myself, et est porté par le jeune rappeur de Chicago SD. Diffusé jeudi dernier par Zane Lowe sur les ondes de la BBC1, le titre présente 5 minutes de basses profondes visitant un rap du futur, mélange de trap et de downtempo, avant de partir vers des horizons plus techno, tout en conservant cette ambiance futuriste impressionnante de maitrise. Qu’on aime ou pas le style, ce banger promet un album qui risque de peser sur 2015 et de rapprocher encore un peu plus techno et rap. C’est le collectif français Megaforce qui s’est collé au clip du single. Si la réal est maitrisée, on reste un peu sur notre fin niveau scénario. A vous de juger...
Brodinski lâche une nouvelle mixtape pour Club 75...
posted by Pierre-Elie
On connaît l’amour de Brodinski pour les mixtapes, qu’il réalisie toujours avec soin et qualité, comme en témoignait The Purple Ride, qui mélangeait Chopped & Screwed, Dirty South, Acid House et Electro. Et bien l’exploit se réitère avec Blue Finessin’, une mixtape réalisée pour Club 75 (la marque d’habits du label Ed Banger, qui succède à Cool Cats). Mais cette fois-ci, pas d’envolées électro, on est face à du rap, uniquement du rap, de préférence bien brutal, aux prods qui sonnent très trap music. Et les amateurs de rap US s’extasieront devant les choix du DJ: Gucci Mane, OG Da Juiceman, Freddie Gibbs, Young Thug ou encore French Montana. En bref, on est une fois de plus face à une mixtape aboutie, qui parlera autant aux afficionados du bon Rap US qu’à ceux qui découvrent juste cette musique. A écouter sans aucune...