Le rap américain a le vent en poupe ces dernières années. Entre déceptions et réussites, on a vu émerger un pléthore de nouveaux talents, de nouveaux crews, et parmi ceux çi, le Black Hippy. Formé de Kendrick Lamar, Ab-Soul, Jay Rock et l’homme dont on va parler aujourd’hui, Schoolboy Q. Alors pourquoi? Parce que l’homme a été très productif en 2013, et s’apprête à lâcher son premier album (après une série de mixtapes dispo’ sur Datpiff), qui est très attendu par les aficionados. Un petit point pour vous poser le personnage, avant la chronique sur Oxymoron. Schoolboy Q est un rappeur de Los Angeles, qui, comme pas mal de rappeurs de la West Coast, a commencé dans la rue. Affilié aux Crips (un des deux gangs principaux aux States, avec les Bloods), le bonhomme vendait du crack et autres drogues dans la rue, ce qui, selon ses dires, lui a constitué un vécu et lui a donné des choses dont parler dans ses textes, qu’il commence à rapper dès 21 ans. Jonglant habilement avec les flows de ses principales inspirations- Nas, Biggie, Jay-Z et le Wu entre autres- il rejoint le label indépendant TDE (Top Dawg Entertainment) en 2008, et forme Black Hippy avec les membres suscités en 2009. Niveau musique, Schooboy ne chôme pas. Entre Setbacks en 2011 et la monstrueuse Habits and Contradictions en 2012, le rappeur commence à se faire un réel nom et à montrer à la face du monde son talent. Toutefois, c’est lors de collaborations avec A$ap Rocky que Q va réellement exploser. Trois feats monstrueux (« Hands on The Wheel- Habits and Contradictions, Brand New Guy- LiveLoveA$ap et PMW- Long.Live.A$ap), et une place acquise dans le cercle fermé des rappeurs. Entre un flow ravageur, des instrus novatrices produites...