Notre sélection du Rocktambule 2014
Jeudi
On ne va pas vous cacher qu’on attend impatiemment le live des Carbon Airways. Après de nombreux échos positifs et quelques vidéos montrant leur présence scénique décapante, ça sera enfin à notre tour de s’agiter sur leur électronique contagieuse.
On apprécie le geste risqué des programmateurs de booker Hudson Mohawke et Rustie, pas vraiment les noms les plus rentables pour un festival généraliste comme le Rocktambule. On se frotte tout de même les mains à l’idée de se mesurer aux bass des deux jeunes anglais du génial label Warp, omniprésent en ce moment (on vous reparlera de ceci très prochainement). Plus d’un seront surpris ce soir-là.
Vendredi
On ne va pas vous mentir, couvrir un concert de Tiken Jah n’est pas dans nos habitudes, mais qu’est-ce que ça nous enthousiasme ! À chaque montée sur scène c’est une énergie enflammée qui étreint la salle, et il n’a même pas besoin de l’aide d’un beat électronique pour y parvenir. Il ne fait que lâcher cette vague qui le submerge sur son public, une vague qui nous porte nous aussi : la musique. On se retrouve donc vendredi sous le chapiteau de l’Esplanade pour la partager avec vous. Quand aux absents, on essaiera de vous la faire passer à travers nos vidéos !
Un autre détour acoustique pour l’équipe qui va cette fois se frotter à la chanson teintée de folk tzigane des Ogres. Le festival s’offre ici un invité de choix qui devrait faire vibrer et danser le chapiteau. Je ne sais pas vous, mais de notre côté on va se laisser tenter par cette joyeuse gigue qui s’annonce comme l’un des lives les plus endiablés de cette édition 2014.
L’une des meilleures attractions lives françaises de l’année est surement l’ovni Soviet Suprem, résurrecteur, à grand coup de clichés hilarants, de l’univers soviétique qu’on croyait avoir oublié. Préparez vos plus rouges tenues, ce soir là, ce sera vodka pour tout le monde !
Samedi
Le producteur lyonnais Agoria viendra poser ses platines pour clôturer le festival, dans une ville voisine qu’il n’a plus visiter depuis un certain temps, la faute à une activité electro très faible sur Grenoble. On espère que ces années d’absences seront vites oubliées grâce à la techno légère d’Agoria, connu pour ne jamais décevoir personne. En plus, il aura la tache facile de succéder à Kavinsky, pas très réputé pour la qualité de ses sets.
Avec son titre Whisper Under the Moonlight – hymne du Mouv’ pendant de nombreuses semaines – difficile de passer à côté du deuxième album de ALB qui nous fait voyager dans un univers où fusionnent pop et électronique. Le projet étant composé par une seule et même personne, on attend de voir la synergie qui va se dégager entre Clément et ses musiciens.
On vous attend nombreux !
Merci pour la participation de Martin et Sam à l’article.