Vous pensiez avoir définitivement fermé la porte à 2016, à ses hauts et ses bas et à toutes les passions qu’elle a déchaînées. De notre côté on a vécu une année pleine et pour ne pas que vous l’oubliez on vous propose avec le retard qu’il se doit une rétrospective de ce qui a agité nos oreilles et bien plus. Janvier : Bowie génie artistique jusque dans la mort L’immense David Bowie est mort trois jours après la sortie de son ultime album et livre un dernier clip filmé du haut de son lit de mort pour le titre Lazarus – « Look up Here, I’m in Heaven… ». Grand pincement au cœur, à l’écoute de Blackstar on rêvait de le voir dans une petite salle de spectacles entouré des musiciens avec lesquels il a enregistré à New York. Sacrée belle vie dédiée à l’expérimentation, aux collaborations mettant en avant des artistes devenus divinités. Bowie est l’un des quelques musiciens dont le nom figurera dans les livres d’Histoire bien longtemps. Février : Grande messe trance au Summum de Grenoble Hadra a marqué le mois de février en faisant danser les grenoblois jusqu’à midi dans un Summum rempli à ras bord. Resilience était le retour gagnant de l’association qui a traversé quelques mois difficiles avec la fin du festival à Lans en Vercors et la fin des soirées à Portieux, on y était et on a beaucoup apprécié. Mars : General Elektriks à La Belle Electrique Il n’y a pas à dire, le général était dans son élément deux mois après la sortie de son cinquième album studio “To Be a Stranger”. On a découvert un live bondissant avec le déhanché hypnotique quasi-sensuel du bassiste-claviériste, le style rockeur anglais “BCBG”...
2016 en 10 albums
posted by Sam
Comme chaque année, votre mur Facebook ne manquera pas de vous rappeler à quel point 2016 fut une concentration de mauvaises choses : décès en pagaille, guerres, album de Renaud, ruptures amoureuses et trahisons électorales sont venus abattre le moral d’un monde toujours au plus bas. Nous, on ne le voit pas comme ça, et on préfère retenir la naissance du potentiel Bowie du technofolk, ce style ravageur qui fera danser la planète entière -enfin ce qu’il en reste- dans les nouvelles années 30, le mariage de Lucas Moura et 10 albums fantastiques qui confirment que, bien qu’on entende le contraire, nous vivons dans une période faste et pour la culture. C’est d’ailleurs sur ce dernier point qu’on a basé cet article. Pour le reste, démerdez-vous. Anderson .Paak – Malibu Artiste providentiel du début de l’année, Anderson .Paak a illuminé les charts hip-hop américains par sa fraicheur musicale. Proposant un r’n’b teinté de soul et de funk, le MC californien prend à contrepied l’omniprésence de l’électronique dans les productions hip-hop actuelles en imposant son liveband, The Free Nationals, comme une entité indissociable de son œuvre. Boosté par des productions de Madlib, Kaytranada ou encore FKi, Malibu s’installe comme une référence pour un hip-hop mainstream alternatif capable de brouiller les genres pour n’en tirer que le meilleur. Batteur d’origine, .Paak prend plaisir à alterner les casquettes et délivre un disque éclectique et joyeux qui le propulse parmi les valeurs sûres de la scène actuelle. Alkpote et Butter Bullets – Ténébreuse Musique Histoire magnifique que celle de la Ténébreuse Musique. Fusion impie entre Butter Bullets, groupe de rap composé de Sidi Sid et Dela, et Alkpote –qu’on ne présente plus-, l’entité Ténébreuse Musique était déjà connue des amateurs de bizarreries rapologiques au travers de...
Weather Winter 2016
posted by Julien
Une scénographie et un show lumière immersif, des L-Acoustics un peu partout et bien sûr de bons DJ/producteurs. Crédit photo : Julien...
Le boss grenoblois The Hacker à La Belle Électrique...
posted by Julien
Pionnier et acteur éternel de l’électronique grenobloise, The Hacker symbolise, à travers sa carrière, tout ce que représente ce mouvement à nos yeux. Son passage à la Belle Electrique, matérialise par la première représentation au complet de son projet Amato Live, un événement discret mais marquant pour la scène locale. Oscillant entre new-wave, acid et techno, ce live machines dresse une furtive rétrospective de la carrière du producteur qui, épaulé d’un massif show lumière, se prête parfaitement à la salle....
Glass Animals enivrant à l’Élysée Montmartre...
posted by Julien
Glass Animals a sublimé l’Élysée Montmartre mercredi dernier, leur concert à Rock en Seine en 2015 était un très beau moment, celui-ci était exceptionnel. Crédit photo : Julien...
Cabaret Frappé 2016 – Soirée d’ouverture...
posted by Julien
On a réalisé une petite vidéo pour l’ouverture du Cabaret Frappé 2016 en compagnie de Quintana, Tout En Vrac, NADJ et Mickey3d ! ...
Les Eurockéennes, sold out de plus en plus tôt...
posted by Julien
Impertinent à l’image de James Dean, le festival belfortin est peut-être le seul français à pouvoir afficher complet plusieurs semaines avant sans booker des Muse ou Pharrel Williams. Ce n’est donc plus un secret : rester authentique, suivre une réelle ligne artistique et défendre des valeurs ça marche ! Déjà 4 ans que ce festival rythme notre premier week-end de juillet sans jamais nous décevoir. Certes, personne n’aurait rechigné à voir Radiohead surplomber l’affiche de cette édition mais à quel prix ? Les Eurockéennes font le choix depuis quelques années d’un festival accessible au niveau tarifaire et d’un site agréable à vivre en bloquant le compteur à 34.000 personnes par soir, résultat : le public est varié et il en redemande. Il faut aussi noter le joli lien (toujours plus fort) que tisse l’équipe du festival avec les associations locales, que ce soit pour la gestion des bars, de la boutique ou pour des projets spécifiques à visée solidaire qui peuvent directement être proposés au festival. « Pourquoi on revient aux Eurockéennes » c’était le titre de notre article qui annonçait les Eurocks 2015 en parlant d’une programmation alliant mastodontes et découvertes, et d’une atmosphère unique, rien n’a changé depuis si ce n’est les noms à l’affiche et il y a clairement de quoi frissonner cette année. Toutes les formes de rock sont représentées avec en point d’orgue le final sur ZZ Top, espérons qu’ils soient aussi bons que Sting qui a donné l’an dernier un concert incroyable. Quelques noms à ne pas rater : -DBFC à la Loggia : Un des gros coups de cœur de 2015 qui se défend terriblement bien sur scène avec un rock électronique hybride et organique, si vous avez peur de la foule...