Années après années, le début d’été parisien se concentre toujours plus sur cette fête sans équivalent qu’est le festival en plein air. Si We Love Green et sa programmation délirante, ou bien les mastodontes Lollapalooza et Solidays sont sur toutes les lèvres, il n’en demeure pas moins que des festivals plus intimistes s’y développent également. Le Macki Music Festival en est l’exemple parfait. Niché en aval de la Seine parisienne, le Macki campe dans le parc de la mairie de Carrière Sur Seine depuis 2014. Alliant une programmation éclectique à des activités en tout genre, ce festival initié par La Mamie’s et Cracki Records s’avère être une parfaite occasion de découvrir une autre facette de Paris, et représente un aspect festival réellement abouti. Cette année, le Macki se déroulera à cheval entre juin et juillet. Le vendredi 30 juin servira d’ouverture à la Machine du Moulin Rouge sous une affiche particulièrement techno, avec notamment les redoutables Rrose et Paula Temple aux machines. Le samedi, direction Carrière sur Seine pour une scène consacrée mythique label d’Amsterdam Rush Hour Records. Emblème du digging house et world à la sauce hollandaise, Rush Hour remet au goût du jour des pépites du monde entier depuis une vingtaine d’années. De beaux représentants de cette écurie seront présents en bords de Seine pour défendre les couleurs du label. Attendez-vous ainsi en b2b ensoleillé entre Antal et Hunee que l’on ne présente plus trop. La house internationale sera représentée sous son meilleur jour avec le néerlandais San Proper ou bien encore le live, rare en France, du japonais Soichi Terada. Bien évidemment, le Macki ne se cantonne pas à un seul genre en conviant, entre autres, la grime de Nadia Rose pour sa première française, ou bien le live survitaminé des...
Temples à l’Élysée Montmartre...
posted by Julien
Volcano, le second album des anglais Temples est une machine à boucles synthétiques entêtantes, une immense sucrerie dont on ne se lasse pas. On a profité de leur passage à l’Élysée Montmartre pour leur tirer le portrait. Crédit photo : Julien...
Ozora One Day in Paris...
posted by Julien
L’emblématique festival OZORA a fait résonner son bel esprit le temps d’une nuit parisienne. Réalisation : Julien Pionchon et Vincent...
Electric Guest à La Maroquinerie...
posted by Julien
Electric Guest a joué dans une Maroquinerie pleine à craquer, ce qui n’a pas déboussolé nos amis de Los Anglese niveau température. Crédit photo : Julien...
Electric Bliss : des nuits à La Belle Électrique...
posted by Julien
Danser sur de la techno c’est comme casser sa télé, c’est pendant une nuit tourner le dos à la surinformation, c’est se réunir ensemble et se laisser bercer par les décibels de la Belle Électrique. Réalisation : Clément Merle et Thomas...
French 79 à La Belle Électrique...
posted by Julien
Le marseillais French 79 dont le premier disque Olympic est un petit délice nous a gâté d’une exclue lors de son passage à La Belle Électrique....
Clotûre de Détours de Babel avec Ensemble Links et Ben Klock...
posted by Julien
Music For 18 Musicians de Steve Reich joué par Ensemble Links suivi d’un DJ Set de Ben Klock inspiré des musiques répétitives américaines pour la clôture du festival Détours de Babel. Crédit photo : Julien...
Superpoze à l’Élysée Montmartre...
posted by Julien
Le live de Superpoze est à l’image de ses albums studios, profondément élégant. Crédit photo : Julien...
The Drone invite Moon Duo au Trabendo...
posted by Julien
Le média The Drone organisait samedi dernier une soirée au Trabendo avec un très joli line-up qui conviait notamment les excellents Moon Duo, aussi hypnotisant sur scène qu’en studio. C’était aussi l’occasion pour nous de découvrir et apprécier Sierra Manhattan et Sam Fleish. Crédit photo : Julien...
Acid Arab acclamé à la Cigale...
posted by Julien
Le live d’Acid Arab a emporté facilement son public, aux premières notes les cris de joie surgissaient et la foule se mettait à danser jusqu’aux dernières vibrations. Crédit photo : Julien...
Bonobo et ses excellents musiciens à l’Olympia...
posted by Julien
Bonobo a présenté son nouvel album Migration à l’Olympia entouré d’excellents musiciens, un très beau concert. > Crédit photo : Julien...
Converge – Jane Doe / Jane Live...
posted by Pierre-Elie
En vérité je vous le dit, la fin de l’Hiver est proche. L’adoucissement des températures, la disparitions des quelques neiges subsistantes au profit de décors verdoyants, le retour du chant des oiseaux de bon matin dans nos oreilles, tout ces signes nous prédisent un printemps radieux. L’occasion donc, de compenser ce déferlement de douceur pour se plonger dans la bourbe, l’ombre et l’überviolence d’un genre souvent méprisé: le metal hardcore. Et s’il fallait une bonne raison pour en parler, la voici: Converge, les pionniers du genre, ont sorti le 3 Mars 2017 une version live intégrale de leur meilleur album : Jane Doe. Sobrement intitulée Jane Live, l’album comporte l’intégralité de l’album Jane Doe, joué en live en suivant la tracklist. Il semble donc logique, avant de se pencher sur le live, de se pencher sur l’album originel et sur l’histoire de Converge. Groupe originaire de Salem, dans le Massachusetts, Converge est un quintet jouant un mélange subtil de heavy metal, punk hardcore et metalcore, dont résulte un son chaotique, rapide, au rythme changeant, qui pose les bases du mathcore. Comme quoi, la musique, c’est bel et bien une question d’étiquettes. Commençant par quelques reprises de groupe de punks, le groupe trouve rapidement son son et, après la sortie de leurs trois premiers albums, se retrouve propulsé sur le devant de la scène avec la sortie d’un monument aujourd’hui adulé par les amateurs du genre: Jane Doe. Jane Doe, c’est un concentré de violence enrobé dans une couche de brutalité. C’est un rouleau compresseur qu’on laisse passer sur soi dans un élan masochiste. Une perle noire rare, qu’on ne peut s’empêcher d’exhiber autour du cou. Du début a la fin, Converge et ses musiciens n’ont de cesse de marteler les sens, déconstruire les codes établis, presque comme...
The Peacock Society : communion électronique...
posted by Julien
La grande messe de ce début d’année se tenait au Parc Floral de Paris pour l’édition hivernale de The Peacock Society, on a rarement vu un public danser avec autant de ferveur. Crédit photo : Julien...
Zeal And Ardor – Devil Is Fine...
posted by Pierre-Elie
Le mélange des genres est un phénomène qui touche la musique depuis bien longtemps. De « Walk This Way » d’Aerosmith et Run DMC au plus récent « Baddest Man Alive », regroupant les Black Keys et RZA du Wu Tang, en passant par l’album Collision Course de Linkin Park et Jay-Z, les artistes ont depuis longtemps compris l’intérêt de croiser les influences, avec plus ou moins de succès. Toutefois, peux nombreux sont les artistes ayant cherché a mélanger des genres quasiment antinomiques, en créant un concept unique et souvent risible sur papier, mais qui, lorsqu’il touche nos tympans, disperse tous nos doutes pour nous immerger dans un univers a part. C’est le cas de Zeal and Ardor, projet suisse formé en 2016 par Manuel Gagneux. Et comme souvent, tout est parti d’une blague sur internet. Sur le célèbre forum 4Chan, dans un des sujets dédiés au métal, Manuel Gagneux demande à des utilisateurs de citer deux genres de musiques qu’il mélangera pour ensuite en proposer le résultat. Quelqu’un lui propose « nigger music », et un autre utilisateur répond « black metal ». Qu’il en soit ainsi, Zeal and Ardor est né. Mélange apocalyptique entre chants d’esclaves et guitares saturées et agressives, le tout assorti de rythmiques à la fois ethniques et électroniques, le projet ne ressemble a rien de connu, et est bien loin d’être un simple exercice de style. En effet, si le métissage entre black metal et musique traditionnelle est bien connu, on y retrouve plus souvent accordéons, flûtes et luths que tams-tams et beats electros. Créant un réel lien entre l’imposition du christianisme aux esclaves noirs venus d’Afrique et l’imposition du christianisme aux Païens Nordiques, Manuel Gagneux ne se contente pas simplement de mélanger les genres: il créée un univers cohérent à la fois dans la musique...