Quatre ans après le fameux Battle For The Sun qui n’a fait qu’étendre la popularité du groupe à travers le monde, Placebo revient en cette rentrée 2013 avec un album à la pochette colorée, explosive et qui a première vue nous présage … une sonorité aussi bruyante que l’amour ! Beaucoup comme moi l’on attendu. Entre la Redux édition de Battle For The Sun et l’EP B3 sorti l’année dernière. Le public voulait une nouvelle fois gouter au plaisir d’un septième album studio de Placebo enregistré ici à Londres. Avant sa sortie prévue le 16 septembre 2013 nous avions pu percevoir quelques éléments musicaux de ce disque à 10 titres avec la parution en ligne de la moitié de l’album sous forme de clip ou de « Lyric Video » ! L’attente devenait de plus en plus insupportable. Revenons donc à l’essentiel, ce Loud Like Love est il aussi puissant qu’escompté ? Brian Molko le fameux leader-guitariste-chanteur-compositeur du groupe a fêté cette année ses 40 ans. Loin de l’image de l’adolescent gay et renfermé de ses premiers albums, la première écoute de ce 7éme opus semble dégager une certaine sagesse musicale. Il n’est plus maintenant question de soucis amoureux lorsqu’on à 20 ans, ou de débauches qui finissent au petit matin avec une bouteille à la main et une cigarette dans la bouche. Non, les paroles évoluent avec l’âge. Pourtant cette sagesse est entrecoupée de réactions violentes et révolutionnaires comme dans le titre Rob The Bank, qui suggère au public de réagir contre la finance et de dévaliser les banques du monde entier puis de « baiser comme des lapins »! La sagesse est en demi-teinte. Mais il est certain que les paroles deviennent au fil du temps plus matures. Pouvons-nous tout de même retrouver le charme qui a fait la...
Puggy, To Win the World but also our heart !...
posted by GaelB
A l’origine Puggy est un trio d’ascendances multiculturelles européennes mais il est finalement revendiqué en tant que Belge pour symboliser le lieu de rencontre du groupe. Souvenons nous-en, c’est grâce à How I needed you que leur renommée se fonde petit à petit à partir de 2010 : Dorénavant enchainant les prix, notamment le triplé depuis 2011 des Octaves de la Musique (équivalent des Victoires de la musique Belge), Puggy nous livre cette fois-ci un troisième album riche en émotions et en mélodies, perpétuant le rock acoustique qui les a fait connaître avec une introduction plutôt réussie de touches électroniques. En Octobre 2012, grande révélation, la triade Belge est de retour avec un titre à la conquête du monde (To Win the World), mais pas que. Le clip influencé du fameux style vidéo de Seven Nation Army des The White Stripes nous donne à l’époque l’impression de mutations musicales spécifiquement à cause de l’utilisation de synthétiseurs, et des appuis pianistiques en tout genre que l’on retrouvera le long de cet album quelque mois plus tard (début avril 2013). Mais ce nouvel opus not only tried to win the world but also to win our heart ! En effet quel plaisir de parcourir ce nouvel album. Toujours possible de retrouver le Puggy que tout le monde connaît, touches acoustiques et voix douce dans Someone Makes No Sound ou encore Everyone Learns to Forget. D’ailleurs cette dernière chanson est à l’image de l’album et de ces ruptures puisqu’elle nous offre avec merveille un crescendo musical de 5 minutes. Parlons-en, le piano introduit dans la majorité des chansons, ni trop ni trop peu, englobe une puissance harmonieuse et mélodieuse sous des airs de classique, de cabaret mais encore de synthétiseurs plus modernes. La voix travaillée et juste qui...
M à la découverte d’une nouvelle « Îl »...
posted by GaelB
Nouvelle aventure pour M trois ans après son Myster Mystère il nous fait voyager cette fois ci dans des contrées encore inconnues et non exploitées : son lui même sentimental. Retour sur cet album annoncé comme « animal » et déjà écoulé à plus de 110 000 exemplaires. Pour ce sixième opus Matthieu Chédid a troqué sa coupe de cheveux pour une paire de lunette façonnée par le petit-fils de Chaplin. L’apparence change, le style aussi. Il avait annoncé de grands changements mais sont-ils vraiment au rendez-vous ? Les fans ont pu avoir un premier aperçu grâce à Mojo et son clip posté sur youtube quelque temps avant la sortie de l’album: Mais quelle impression cet aperçu nous donne t-il ? L’album s’avère relativement étendu car après l’avoir écouter plusieurs fois pour cerner ne serait-ce qu’un peu mieux le vaste paysage crée par le démiurge, il est possible de se rend compte que Mojo ne forme qu’une infime partie de son univers musical. Le titre d’ouverture Elle intègre déjà quant à lui des tonalités douces amenées au piano et reprises par une guitare bien ‘sec’ mais tout aussi rock, cette introduction annonce le menu. On retrouve dans Le Film une touche électronique martienne, on passe dans l’univers flamenco avec Baïa, on retrouve les bons riffs de guitare avec Faites Moi Souffrir ou L’île Intense (Part 2) et on est transporté dans l’univers jazz d’avant guerre dans La Maison de Sarai. Au niveau vocal pas de changements, toujours les mêmes tonalités. Les paroles sont enjolivées de quelques jeux de mots grâce à la langue de Molière ! Il convient bien de ne pas décrire totalement toutes les chansons car la surprise de l’album se trouve dans la découverte de chacune d’elles. Pour cette sixième aventure le destinataire...