Pourquoi on revient aux Eurockéennes

Avec l’été, la saison des festivals arrive, et le premier week-end  de juillet en est garni. Chaque année, une dizaine de gros festivals s’arrache les plus beaux noms du moment. Mais pour nous, pas besoin de choisir entre le Rosklide, Astropolis, Main Square ou Calvi on The Rocks, car on a notre éternel favori : les Eurockéennes de Belfort. On vous explique pourquoi.

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Une prog alliant mastodontes et découvertes

C’est n’est un secret pour personne : un festival, c’est avant tout une programmation, et c’est toujours la première chose que l’on regarde. Si les Eurocks nous ont habitué à de belles exclusivités ces dernières années (Blur, Jay Z, The Cure…), on peut reprocher à l’édition 2015 de viser moins haut chez les têtes d’affiches. Mais la force des Eurocks s’est toujours cachée dans le milieu de l’affiche, et non tout en haut. Car les Eurockéennes, c’est avant tout un festival blindé de middles dans tous les genres. Bookés par un duo métal/électro de programmateurs, les quelques 60 artistes qui foulent chaque année le Malsaucy jouent sur des plateaux très différents, et le public se surprend aisément à passer du folk vers le métal avant de finir sur de l’électro, le tout en moins de 2 heures. C’est dans cet état d’esprit que le festival est devenu l’un des plus éclectiques de l’hexagone, se distinguant des autres de par la richesse et l’originalité de ses programmations. 2015 n’est pas une exception, et un lot de belles surprises s’y cache.

 

Une atmosphère unique

On n’a pas encore fait le tour de tous les festivals, mais on peut vous garantir que les Eurockéennes ont une identité qui leur est propre, et que tous ne peuvent s’en targuer. Situé dans un cadre naturel magnifique, avec un public connaisseur (mais pas trop non plus), le plus gros festival franc-comtois possède une vibe qui lui est unique. On n’en connaît pas vraiment l’origine – c’est peut être la bière, ou bien la voie de chemin de fer, ou bien la boue -, mais elle se fait sentir dès que les portes du festival ou du camping sont franchies.

 

Un festival d’évènements originaux

L’idée est venue aux programmateurs il y a quelques éditions, et elle ne les quitte plus aujourd’hui : proposer des concepts uniques au sein du festival. Cette année, et comme pour les 3 dernières années, la scène de la Plage voit son samedi booké par des artistes français à tendances électronique. Cette année, ce sont les brillants The Shoes qui ont fait le boulot, en proposant un plateau très éclectique qu’ils clôtureront. On pourra également voir Skip The Use nous proposer un concert exceptionnel avec des invités de luxe : Bob Rifo (Bloody Beetroots), Thiéfaine et d’autres. Dans le cadre d’un partenariat avec un festival japonnais, nous aurons également droit à une série d’artistes japonnais que l’on voit rarement dans le coin. Ajoutez à cela des spectacles d’art de rue et d’autres originalités, et vous sortez du cadre du simple festival que l’on peut voir un peu partout.

 

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Quelques noms à ne pas rater :

Todd Terje & The Olsens : Après un unique show triomphal l’an dernier à Oya, le norvégien exporte sa formule live au reste du monde. La bande sera de passage aux Eurocks le vendredi, pour leur troisième live seulement (après Oya et Glastonbury) ! La scène de la Plage et son doux sable composent le parfait environnement pour un tel live.

The Shoes : En clôture d’une scène qu’ils ont booké, les rémois auront la lourde tâche de confirmer tout le bien que l’on pense de leur nouveau live, et également de nous présenter au mieux leur nouvel album, que l’on attend comme l’un des piliers de la fin d’année.

Die Antwoord : Le festival vibre encore du passage fracassant du duo sud-africain il y a trois ans. Ce n’est que partie remise, sur une plus grande scène, et devant un plus grand public. En quasi-clôture du dernier jour de festival, ce n’est pas garanti que tout le monde finisse ce concert en un seul morceau…