Degiheugi – Endless Smile

Du Hip-Hop au Jazz en passant par la variété française, les influences musicales de Degiheugi sont nombreuses et son nouvel album devrait en surprendre plus d’un: une fascinante et changeante collection d’univers …

 

Les KissBankers patientaient depuis plus de 2 mois, Endless Smile, le nouvel album de Degiheugi pointe enfin le bout de son nez et leur attente sera sans aucun doute à la hauteur de leur espérance. Avec plus de 208 KissBankers il n’aura fallut que 45 jours à Degi pour récolter les 3000€ nécessaire au pressage et mastering de son nouvel opus. Ce qui confirme l’engouement suscité par cet album pour une communauté d’adeptes, qui ne cesse de grandir.

Le beatmaker Lavallois nous propose un sixième album à la richesse musicale ahurissante. Une galette des plus diversifiée notamment grâce à l’originalité des samples utilisés, surement trouvés dans les fins fond du net ou dans les vieux cartons poussiéreux de collectionneur de vinyle. Avec des loops entrainantes et une bonne maitrise de la MPC, Degi nous livre un très bon album Hip-Hop , et ça fait plaisir ! Il nous assène des claques musicales tout au long de son projet en nous transportant aussi bien avec « Kolkata » et sa coloration asiatique envoutante ou temporellement en samplant un vieux tube de Patricia Carli de 1963 : La Découverte,  titre éponyme de notre ami Levalois.

 

Comme à son habitude Degiheugi n’hésite pas à bien s’entourer en invitant ses compères Ceshi, ou encore Ghostown. Il parsème habilement son album de featuring empêchant ainsi une certaine monotonie présente dans les albums uniquement instrumentaux. On retiendra notamment une très belle apparition de Ceshi dans  A dreaded sunny day  où l’univers de Degiheugi se marie parfaitement avec celui du rappeur Américain.

Alors qu’on s’imagine déjà sur nos terrasses respectives, Endless Smile en fond, profiter d’un barbecue entre amis, Degiheugi a bien raison de se questionner sur « Qu’attendez vous de moi  ?» car après un album d’une aussi bonne qualité, on aurait tort de se priver d’en demander plus! 8€ pour un opus de 16 titres de qualité, on avait pas vu pareille affaire depuis les Mardi fous de Dominos Pizza, cours donc te le procurer!

On remercie Noé pour cette chronique, il intégrera bientôt l’équipe rédac’ de Little World Music