Top 10 titres / Top 3 concerts – 2012 #Sam

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La rédaction de Little World Music poursuit son top de l’année 2012. Après Ju et Max, voici mon tour, avec une sélection plutôt orientée electro… mais pas que. Enjoy !

 

 

 

 

 

TOP TITRES :

 

10 – Breakbot, One Out of Two :

Le troisième single du premier LP de Breakbot, le très bon By Your Side, allie à merveille guitares kitschs dignes d’un générique de feuilleton des années 80 avec la touche disco si particulière qui fait de Breakbot un king dans le domaine.


 

 9 – Django Django, Default :

Un morceau alliant avec talent énergie, originalité et qualité. Une bien grosse production pourtant simple mais ultra efficace, également extrêmement efficace en live. Un groupe à voir, et à suivre !


 

 8 – Frank Ocean, Pyramids :

Même si le reste de l’album m’a difficilement convaincu, ce titre reste une pièce maîtresse incroyable, allant visiter un grand répertoire du r’n’b en passant par une instru monstrueuse mixant electro et dubstep. Un vrai renouveau pour le r’n’b américain, qui semblait au plus bas depuis quelques années.


 

 7 – Kavinsky, Protovison :

2012 devait être l’année d’Outrun, premier album de Kavinsky, mais finalement nous n’en avons eux que quelques bribes, et notamment Protovison. Presque 6 mois après avoir été dévoilé en live aux Solidays (ce qui a crée un buzz conséquent), le titre ultra-attendu fut dévoilé avec un clip mettant en scène une course poursuite dans Los Angeles. Porté par l’ambiance classique de l’univers du Kav’ et par une guitare électrique rappelant la partie finale du Planisphère de Justice, le track transporte loin, très loin. Outrun s’annonce d’ores et déjà comme étant l’un des piliers de l’electro en 2013.


 

 6 – Club Cheval, Now U Realize :

Club Cheval, c’est un quatuor de jeunes Djs producteurs très prometteurs. Repéré par Brodinski, signé chez Bromance Records, le Club Cheval a sortit Now U Realize, son premier single, qui est un tube en puissance, et flirte insolemment avec les lourdeurs que l’on connaît bien de la musique électronique, sans jamais tomber dans le piège. « L’épique » quatuor sera à suivre de très près en 2013, avec un album qui ne devrait visiblement pas tarder.


 

 5 – Breton, Edward The Confessor :

Alliant avec talent rock, hip-hop, dubstep et pop, les britanniques de Breton nous offrent une vision complètement atypique du mixage de styles musicaux pas forcement faits pour s’entendre. Et contrairement a de nombreux groupes qui se cassent les dents à s’essayer, Breton réussit, et même plus. Ce titre montre tout le talent de ce groupe, dont l’avenir s’annonce forcement radieux.


 

 4 – M.I.A, Bad Girls :

Le gros tube du début de l’année, annonçant l’album du changement pour MIA (on l’attend toujours…). Réaffirmant la volonté de la chanteuse de Paper Planes de se démarquer, avec des paroles et un clip (réalisé par le génial Romain Gavras) à volonté provocateurs. Après un dernier album décevant, MIA est l’une des plus grosses interrogations pour 2013. En tout cas, Bad Girls me laisse espérer le meilleur.


 

 3 – Monitor 66, Triscuits :

Une petite perle dansante, alliant à merveille les meilleurs éléments de disco, de pop… On est pris par cette mélodie légère et envoûtante, très agréable.


 

 2 – Alex Gopher, Hello Inc (feat. Saint Michel) (DJ Falcon Remix) :

Quand deux piliers de la première vague de la French Touch se (re)rencontrent, on obtient 4 grosses minutes de bonheur à l’état pur. Les vocals de l’originale, déjà très réussie, repris avec la touche de Falcon, créent une ambiance fantastique. Tout simplement génial !


 

 1 – Boys Noize, Stop :

Voici un mix de haut vol entre le Rollin’ & Scratchin’ des Daft Punk, Party Over Los Angeles de ZZT, Motor de SebastiAn, et bien sûr une bonne touche Boys Noize. Au final, l’allemand ressuscite avec génie la house des 90s avec le petit plus des techniques d’aujourd’hui.


 

Bonus : Le meilleur WTF de l’année :

Muse, Survival :

Ce titre a été, avant de se fondre dans la m(él)asse de bordélique 2nd Law, fut l’hymne des JO de Londres. Bien heureusement, le titre des Chemical Brothers composé pour le vélodrome olympique nous a fait (un peu) oublié ce terrible affligement à l’olympisme. Malheureusement, les Chemical Brothers n’auront pas bénéficié d’une retransmission télé exclusive pour un live vu par des dizaines de millions de personnes avec flammes monstrueuses et tout le merdier qui compose un gros concert de rock en 2012. Le titre, avec ses faux accents de Queen (ici, ce sera plutôt couine), ses chœurs solennels, ses montées explosives, ses énormes riffs surjoués, s’enfonce dans les profondeurs les plus sombres de ce que nous offre le mainstream 2012. Je vous laisse vous faire votre propre avis…


 

Top Lives :

 

3 – Izia, MC2, Grenoble, 6 décembre :

Gros coup de cœur pour ce concert, planifié au dernier moment. Au delà du talent de la chanteuse et de ses musiciens, c’est une énergie complètement hors-norme de la part de ce petite puce pleine de vie qu’est Izia, fille d’un certain Jacques Higelin. En l’espace de deux chansons, elle peut rendre un public quarantenaire complètement endormi par une journée épuisante de boulot en un groupe de potes fraîchement majeurs complètement déchaînés à l’idée d’en découdre avec son voisin à coup de pogos sur de gros riffs de guitares. Bref, Izia remonte le moral, et fais même beaucoup mieux en transmettant son énergie au public. Une attitude superbe, faisant totalement face aux clichés que l’on peut avoir de la fifille à papa qui s’essaie au rock.


2 – Jack White, Eurockéennes, Belfort, 1er juillet :

L’un des king du rock, leader des White Stripes, nous a offert son premier concert en France, et de quelle manière ! Surmontant plusieurs problèmes avec habileté, comme une coupure de courant oubliée en jouant a capela face aux 20000 personnes venues suivre l’artiste (certes, pas tout le monde n’a pu profiter, mais quand même !). Ajoutons à cela un final sur l’immense classique Seven Nation Army et son refrain par une foule immense et bouillante, et nous voilà dans un concert de grand rock.


1 – Justice, Halle Tony Garnier, Lyon, 25 mai :

Une grosse folie dans l’immense Halle Tony Garnier et sa fosse de 150 mètres. Une foule surexcitée après deux premières parties motivantes (DVNO puis Breakbot) a eu raison de ma présence à proximité des barrières. C’est donc avec plus du recul que j’ai pu admirer les jeux de lumières hallucinants sur des titres comme Stress ou Waters Of Nazareth. Sur ce live, Justice réussit habilement à combiner ses deux albums, radicalement différents. On passe de parties calmes à des parties beaucoup plus dansantes, et certaines reviennent même au son des grands débuts, comme le remix exclusif de NY Excuse. Tout cela dans une salle à 60° et dans une hystérie collective démente.


SAM
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